.Fabrice.
- Que ressent-tu exactement ? Me demanda mon médecin privée alors que j'étais assis dans sa clinique.
- Des palpitations, de l'hypersomnie... un manque d'appétit... des migraines, une fatigue...
- Hum. Tu bois du café ? Du thé ? De l'alcool ? Fumes-tu?
- Euh... non je fûmes pas.. par contre je bois beaucoup de café et je consome de l'alcool.
- As-tu vécu un choc émotionnelle récent ces derniers temps, la perte d'un proche? Une rupture amoureuse ?
- J'ai perdu ma grand-mère... ça fait.. trosi ans et demie...
- Humhum.. es-tu victime de reviviscences mémorielles ou sensorielles ? Images, souvenirs, sons, odeurs.. ?
- Oui, ça m'arrive.. souvent
- Bon, on a pas besoin de rechercher bien loin, le problème est là, j'ai reçu le résultat de tes analyses, et ron coeur va bien, ces palpitations sont le syndrome cardiovasculaire méconnu à prendre au sérieux. La perte de ta grand-mere à été pour toi un choc émotionnel intense, ton coeur fait face à une libération massive d'hormones du stress, ce qui peut provoquer ces palpitations et tous ces symptômes que tu ressens...
J'expirai bruyamment, d'un ton lasse et acariâtre je demandai :
- Et je dois faire quoi pour arrêter cela?
- Calme toi Fabrice !
- Vous me dites que c'est un problème à prendre au sérieux, maintenant vous me dites de me calmer
- Fabrice ce que tu dois faire, c'est arrêté de consommer l'alcool, et le café ! Je t'ai vu au gala de charité, tu avais abusé du Whisky, boire ne vas pas regler le problème... je vais te prescrire quelque chose, mais tu dois m'aider aussi, évite-moi ces aliments et je te conseille à la place de prendre
De l'Arkogelules c'est de l'aubepine, tu en prends 1 gélule, 3 fois par jour. Après le repas bien sûr, il faut t'alimenter..- Ça reste entre nous, ce n'est pas nécessaire d'alerter la famille. Ce n'est pas grave je vais bien..
- Très bien Fabrice, mais si tu ne suis pas mes instructions à la lettre, cela peut t'enmener à des conséquences plus grave, c'est du cœur qu'il sagit.
Je pris mon ordonance, me rendis directement à la pharmacie de sa clinique, me procurai ce fameux traitement, puis abandonnai les lieux.
- Chez moi Gérard et active les sirènes. J'ai une sale migraine...
Il s'executa, alors que je me mis à observer la petite boîte. Ce n'est pas de l'aubepine que j'en avais besoin c'était d'elle.... c'était donc ça payé ce que je suis...
.Dyulie.
Un embouteillage monstre et immobile débordait dans les rues de Petion-ville. Je fis jouer "A contraconriente" d'Alvaro Soler alors que je freudonnais, je réglai en même temps l'air conditionné. Le milieu du mois de mai ouvrait les portes à une chaleur suffoquantes, j'émis un soupir alors que ma patience atteignait ses limites. Tout à coup, une luxueuse Mayback noir que je reconnaîterais entre mille fila à vive allure en ayant en sonorisation ses coups de klaxon diplomatique. Une forte dose d'adrénaline, de douces tristesses enveloppa mes sentiments, j'eus malgré moi un petit sourir nostalgique, je le chassai de mon esprit afin d'éviter de sombrer dans le même plumard ! Parce-que c'était ainsi à chaque fois, dès que je revoyais sa voiture, sois à l'entrée de la Torcel vu que ma mère y habites ou juste ainsi dans une file indienne. Mon portable me tira de ma rêverie, c'était Raquel :📞- Dyulie, j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer !! Tu es où ?
📲- Je suis coincée dans un embouteillage ! C'est quoi ?
📞- Très bien dépêche-toi ! D'un ton enjouée et surexcités
📲- D'accord J'arrive... Répondis-je calmement
Elle raccrocha, je renverssai ma tête à l'arrière de mon siège, en priant le ciel pour que bouge cette file indienne de véhicules. Sur NRJ on décida de faire jouer Paris Dance, des souvenirs de lui qui nous conduisait à L'huge refirent surface, je revis le tout ce qui me rendis lointaine.Tu voyais notre vie en rose alors que moi j'ai faussé sur notre melodie en rassemblant toute mes affaires.. c'est sûre qu'en ce moment tu dois paraître bien à côté d'elle... tu avais si peur de me perdre Fabrice, es-tu heureux à côté de quelqu'un d'autre ?....
VOUS LISEZ
.Dark Paradise.
RomancePort-au-prince en crise, des pneus qui brûlent, des barricades, des pauvres civiles acariâtres... *** Un hélicoptère qui se dirige vers la plage... *** Un homme si corrompu, qui aime si bien... Une gardenia... Deux cœurs brûlants si complices qui ap...