.Ruby.
Sept heures du matin, je me réveillai à la vas-vite en me dirigeant jusqu'à la salle de bain dont l'architecture seyait bien au ton sobre et smart du carrelage, une douce odeur de café me chatouilla les narines, alors que l'eau venant du paumeau de douche me procurait une aise agréable. Je saisis des minutes plus tard une large serviette immaculée, et me rhabillai des vêtements de la vieille. Je descendis les marches en m'accaparant mon sac à main et mon portable. Yvann se retourna en arquant un sourcil, depuis sa belle cuisine, il semblait revenir de son jogging :
- Tu t'en vas déjà ? Demanda-t-il
- Une amie à fait une fausse couche! Il faut que j'aille l'a voir...
- Je comprends.. bien dormie?
- À qui le demandes-tu? Répétai-je en souriant
- Café ? Dit-il en me répondants de ce sourir charmeur qui me faisait frémir jusqu'à l'échine
- Volontier !!
Il me prit une tasse depuis son placard, je me remis à l'observer en plus d'être un bel homme, il prenait soin de m'accorder de l'intérêt, de combler ce vide affectif qui m'avait habitée hier encore ! Sa voix m'était rassurante, ses gestes transparentd, entre lui et moi naissait beaucoup plus qu'un désir charnelle futile, il y'avait également des étincelles ! Quand je n'étais pas avec lui, il n'y avait pas que son corps qui me manquait ! J'aimais l'observer, le voir agir, parler, sourir. Voilà bien deux mois, que lui et moi on menait cette proue clandestine et j'avais l'impression de renaître d'un amour brûlé réduite en cendres. Il me présenta la tasse de café fumante au visage, je faillis le heurter de mes mains, il implanta ses iris dans les miens
- Désolé j'étais un peu ailleurs ! M'excusai-je
- À quoi penses-tu autant ? À Fabrice? Comment il va?
- Au fait je pensais à toi.. mais puisque tu le demande il va très mal, après l'avoir recherché comme un dingue durant un mois, il a une semaine enfermé dans sa chambre, il ne fait que boire, il est comme endeuillé, je m'inquiète pour lui Yvann, il ne veut voir personne, il ne va plus travailler, et ne mange rien ! Avouai-je d'un ton inquièt
Il passa tendrement sa main sur ma joue et ajouta d'un ton compatissant
- Je comprends, il est en dépression et c'est une période difficile pour lui, il faudra t'accrocher il aura besoin de toi et ceci même si il te repousse reste au delà de tout ses défauts ..
- Merçi Yvann (soufflai-je) merçi de m'aider à ne pas souffrir... et Dyulie tu as de ces nouvelles ?
Il soupira l'air anxieux, la disparition de sa nièce l'affectait énormément bien qu'il évitait de le montrer
- Non, fit-il. Elle ne m'as appelé qu'une fois pour nous assurer qu'elle allait bien mais je n'ai aucune autre information, j'ignore où diable elle pourrait se trouver , c'est la première fois qu'elle réagit ainsi, et cela m'inquiète de ne pas savoir comment elle va ...
- Sois patient.. quand elle se sentira prête elle reviendra, tout rentrera bientôt dans l'ordre
- Ojalá que sea así...
- Pardon? Je n'ai pas compris.. affirmai-je
- J'espère que tu auras raison.. Et toi, dis-moi Frédérick reviens quand de son voyage au Portugal ?
- Demain ! Confirmai-je
- Cela veut dire que je t'aurais encore pour moi ce soir ? Dit-il en prenant le soin de me débarrasser de ma tasse presque vide
VOUS LISEZ
.Dark Paradise.
RomancePort-au-prince en crise, des pneus qui brûlent, des barricades, des pauvres civiles acariâtres... *** Un hélicoptère qui se dirige vers la plage... *** Un homme si corrompu, qui aime si bien... Une gardenia... Deux cœurs brûlants si complices qui ap...