Port-au-prince en crise, des pneus qui brûlent, des barricades, des pauvres civiles acariâtres...
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Un hélicoptère qui se dirige vers la plage...
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Un homme si corrompu, qui aime si bien...
Une gardenia...
Deux cœurs brûlants si complices qui ap...
Récemment ses visites devenaient plus fréquentes. J'aurais voulu rassembler mes forces afin de pouvoir lui claquer la porte au nez lorsqu'il se pointait ; le gifler quand il tentait de m'embrasser, le reprocher quand il me soufflait silencieusement ses notes amoureuses. Mais rien ! Encore ce soir, il était là et moi comme mal apprise de leçon, j'avais fait du popcorn pour la visualisation du film d'animation BabyBoss, nous l'avions regardé ensemble et il avait finit par être attaqué par une crise de rire. C'était une partie que j'ignorais de lui d'ailleurs, il souffrait de la crise de rire compulsive. J'avais dû l'emmener en urgence à l'hôpital et le médecin avait dû élaborer une séance de thérapie pendant plus d'une demi-heure pour se calmer. De retour dans mon appartement, j'avais dû pratiquer les dix conseils thérapeutiques donnés par le médecin avec lui.
- Ya !! Je ne regarderais plus de truc amusant avec toi !
- Je suis désolé ! Fit-il en rigolant
- Et pourquoi tu ne m'as jamais dit que tu souffrais de ça ?
- Peut-être parce que j'étais trop occupé à t'aimer !
- Ya ! Rentre chez toi. Fis-je
De surprise il s'accapara de mes lèvres, je me sentis flotter à travers les vagues de sentiments volcaniques.
- Bonne nuit Dyulie
- Buenas Noches Fabrice...
.Quelques jours après.
.Fabrice.
- Tu as aimé le Vert d'Or ?
- Si. Fit-elle en terminant d'ajuster sa blouse blanche au style casual
- Tu vas quelque part?
- Si, chez ma mère pour dîner !
- Renvoie le pour demain. Demandai-je
- Fabrice, Raquel va se marier et il faut qu'on discute des préparations ...
- Oui, mais je veux juste t'emmener dans une soirée vintage, j'ai réservé toutes les places rien que pour toi et moi ! Je t'en prie...
- Ce n'est pas un conte de fée, cela fait deux mois que ça dure, tu viens ici et t'en vas comme si de rien n'était
- J'adore ce conte de fée Dyulie...
- Oui, mais il faut voir les choses en face ...tu ma...
Je posai mon index sur ses lèvres puis l'embrassai. Elle finit par changer d'avis et se prépara digne d'une lady de Buckingham Palace. Nous revoir ensemble nous promener ainsi dans une nuit chaude où le vent dans ses cheveux jouait d'un rythme régulier, ses yeux qui parcouraient les exhibitions, son sourire, sa douceur et puis ses joues, sa peau, c'était beau ce soir, je l'attirrai contre moi et lui caressai le visage. C'est elle qui m'embrassa ...
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