« Tu es ma-gni-fique »

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Ames sensibles attention : le comportement de Fitz est légèrement... déstabilisant dans cet OS

Sophie se promenait dans le parc d'Everglen. Elle avait passé l'après midi avec Biana et maintenant elle marchait jusqu'au portail pour sauter chez elle, quand soudain une voix lui parvint :
- Sophie !
- Fitz ?
- Sophie je dois te parler, dit le garçon avec un sourire aux lèvres.
- D'accord...
Le garçon s'approcha, un peu trop près au goût de la jeune télépathe. Soudain il la prit par la taille et l'attira a lui en tentant de l'embrasser. Elle se dégagea furieusement.
- Mais t'es malade ?!? Tu m'à larguée il y a trois jours je te rappelle !
En effet, en apprenant qu'elle ne pouvait être assortie, le garcon n'avait pas voulu continuer leur relation.
- Écoute, ce n'est pas parce qu'on ne peut plus être ensemble qu'on doit tout arrêter... j'ai envie de toi Sophie... dit il avec un sourire... séducteur ? Il la prit dans ses bras et cette fois l'installatrice ne put se libérer.
- Tu es le seul à avoir décidé ça. Personne ne t'a demandé de me quitter comme une vulgaire patate !!
- Un Vacker ne peut pas être mal assorti; combien de fois devrai je te le répéter ? Dit- il, exaspéré. Maintenant viens la...
Il la plaqua contre un arbre et l'embrassa de force. Violemment. Sans aucune trace d'amour. Des larmes coulèrent le long des joues de Sophie.
C'est à ce moment qu'elle eut une révélation.
Fitz n'avait fait que jouer avec elle. Il ne l'avait jamais aimé. Qu'est ce qu'était l'amour ? C'était peut être ....
Se battre contre le roi des ogres pour la protéger ?
Partir avec les Invisibles pour la sauver ?
Toujours lui remonter le moral quand elle était triste ?
Venir tous les jours à son chevet lorsque Les échos l'avait clouée des mois à l'infirmerie ?
Continuer a lui parler alors qu'elle sortait avec son meilleur ami ?
Lui envoyer des brises rassurantes des qu'elle était stressée ?
La liste était longue. Elle devait trouver keefe. Fuir. Surtout que son ancien apparenté était en train de glisser sa main sous la tunique de la jeune fille. Emportée par un élan d'adrénaline, elle mit un cou de genou dans les parties du jeune homme et courut sans s'arrêter, le laissant se tordre de douleur. Elle levita plus vite que jamais et se téléporta dans un grand BANG aux rives du réconfort. Lors Cassius allait l'accueillir avec son habituel sourire obséquieux, mais elle se rua à l'intérieur.
Elle enfonça la porte de la chambre de son ami et lui sauta au cou. Et se mit à pleurer. Sans s'arrêter. Même Ro ne disait rien.
- Allons Foster, qu'est-ce qu'il se passe ? Son ami était - exceptionnellement - sérieux. N'ayant pas le courage de parler, elle lui projeta la scène. Keefe écarquilla les yeux, puis serra les jointures de ses mains.
- Le salaud... grogna t-il. Il envoya de douces brises à son amie, toujours blottie contre lui, lui caressant le dos.
- Allons Foster... respire... voilà. Sa voix était douce, rassurante... Sophie eu sa deuxième révélation de la journée. Elle aimait Keefe. Et pas seulement en amie.
L'empathe continua de la rassurer, et la jeune fille - bien malgré elle - s'endormît.
Lorsque elle se réveilla il faisait nuit. Elle ne savait plus ou elle était mais elle vit les murs nacrés et tout lui revint en mémoire. Everglen. Fitz. Les Rives Du Réconfort. Keefe.
- Alors, notre lady Fos-Boss s'éveille enfin ?
Sophie rougit lorsque elle se rendit compte qu'elle était allongée sur le lit de son ami, blottie contre lui.
- Mais quellr heure est il ? Que se passe t il ? Pourquoi ? Je ...
- Tout doux Foster ! Il est 21h, il se passe que tu t'es endormie contre moi, et tu étais trop mignonne j'ai pas te réveiller... dit il avec un sourire ravageur.
- Mais je dois rentrer ! Grady va s'inquiéter et ...
- Ne t'inquiètes pas,  dit l'empathe en la coupant une seconde fois. Tes parents sont prévenus et tu es invitée à manger puis dormir ici si tu veux... Par contre hors de question de rester avec lord Casse Pieds donc on dînera seuls sur les balancelles.
- Oh alors je reste avec plaisir !
En effet, maintenant qu'elle s'était rendue compte qu'elle aimait Keefe, tout était tellement plus simple...
Elle fut interrompue par son transmetteur. Un appel. Grady. Aïe.
- Sophie écoute moi bien. Je n'ai aucune confiance en ce garçon, mais ta mère m'a persuadé. Néanmoins s'il t'arrive quoi que ce soit !... dit il d'un ton menaçant.
- Papa. J'ai entièrement confiance en keefe. C'est plutôt de Fitz que tu devrais t'inquiéter...
- QUOI ?!
- Disons que c'est une conversation qui a mal tourné... Sà voix se brisa sur la fin de sa phrase.
Allezbisousbonnenuitpapajet'aimemamanaussiàdemain !!
Sophie raccrocha et revint vers keefe, qui était en train de discuter avec Ro.
- Non !
- Mais si !
- Ça ne marchera jamais !
- C'est sûr que vu comment tu pars...
- C'est encore un de vos paris ? Devina la télépathe.
- Plus ou moins....
- Je veux parier avec Bellecoiffe que tu tomberas dans ses bras avant minuit !
- Ro, grinça le blond.
Les joues de Sophie étaient devenues couleur fraise tagada. Keefe baissait les yeux. Heureusement la poésie les sauva.
- Tiens mais j'y pense ! Je devrais ajouter à la balade de Ro et Bo un couplet sur une promenade au clair de lune !
- Blondinet...
- Main dans la main, deux ogres amoureux regardants les étoiles filantes...
- Blondinet .....  l'ogresse haussa le ton.
- Puis ils s'assoient dans l'herbe verte, au milieu de la prairie déserte, puis se rapprochent leurs mains s'accrochent, leurs lèvres collées et leurs yeux fermés, chantonnait keefe. Botros et Romhilda, ils s'aiment vers l'infini et l'au delà !!!
- BLONDINEEEEET !!!!
La princesse se lança à la poursuite de Keefe, qui avait déjà détalé. Sophie riait à s'en tenir les cotes.
Au bout de vingt bonnes minutes de course-poursuite, Ro tenait son protégé en l'air par la cheville, et elle arborait un sourire cruel en réfléchissant à son châtiment.
- Des idées ? Demanda elle à la télépathe.
- Hmm ? Attend... Oh ! Je sais ! Atelier relooking pour bellecoiffe !
En effet, une demi heure plus tard,  le blond se retrouva affublé d'une multitude de tresses roses fuschia, d'un gloss assorti et d'eye liner argenté.
- Tu es Ma-gni-fique. Dirent l'ogresse et le colibri d'une voix.
Keefe se regardait dans le miroir, l'air peu convaincu.
- En tout cas je commence à avoir faim moi...
Le jeune homme s'empressa de sortir du frigo du jus de luxuriante et deux assiettes remplies de longs légumes gnomes ressemblant à des spaghettis verts claires, et qui avaient le goût de lasagnes. Ils mangèrent sur les balancelles de la terrasse.
Au moment de se coucher, Sophie enfila un T-shirt noir que keefe avait « emprunter » dans les cités interdites. Ce dernier lui avait installé un matelas à côté de son lit, qui était aussi moelleux que son lit de Havenfield. Il claqua deux fois des doigts, et Sophie poussa un petit cri de surprise lorsque la lumière disparut et fut remplacée par de petits points s'allumant  sur le plafond, représentant les galaxies qu'elle connaissait par coeur.
- Keefe... c'est magnifique...
- Je sais... mon mère a bien fait de demandé à des gnomes pour la décoration...
Dis moi Foster.... ça va mieux depuis tout à l'heure ?
- Hmmm. Je crois que je suis surtout en colère contre moi-même d'avoir été si aveugle. Fitz est un sombre crétin de bourgeois coincé, et j'ai perdu plus de deux ans a me pâmer d'admiration pour lui...
- Ne t'inquiètes pas Foster. Ça nous ai tous arrivé. Je dois te rappeler le nombre de fois où j'ai foncé dans le mur vitesse grand V ?
- haha non pas la peine. Merci d'avoir été la pour moi ce soir Keefe. Et je crois que ... Enfin j'ai réalisé... non rien oublie.
- Mais si Foster vas y...
- Keefe, tu as des sentiments pour moi ?
Son ami mit un temps avant de répondre.
- Évidement Sophie. Depuis la première fois que je t'ai vue. Ne me dis pas que tu t'en rends compte maintenant ? Le jeune homme semblait amusé à présent.
- Eh bien... en quelque sorte oui. Tu m'en veux ?
- Pourquoi je t'en voudrais ?
- Ben... tu es la pour moi depuis mon arrivée dans les cités perdues, tu m'as aidée, rassurée, protégée à de nombreuses reprises. Tu tu as sacrifié beaucoup de choses pour moi, et tu m'as écoutée te conter mes malheurs Fitzphiriens pendant des heures, le tout avec le sourire... pendant que je pleurais après cet imbécile de Vacker. Tu pourrais m'en vouloir.
Keefe se redressa dans un bruit de draps froissés et s'assit face à son amie.
- Foster écoute moi bien. Tu es brillante, adorable, courageuse, talentueuse, gentille, et j'en passe. Je t'aime pronfondément. Je... je ferais n'importe quoi pour toi Sophie. N'importe quoi. Cette guerre, on va la gagner. Et je te promet que je serai toujours la pour toi. Toujours.
- Keefe...
Elle se rapprocha de lui, et des larmes coulaient sur ses joues. Il l'enlaca dans un étreinte protectrice, et elle se laissa tomber contre son torse.
Dans l'ombre, on entendit une voix.
- 23h59... j'ai gagné mon pari.
Sophie rit en pleurant et, entre ses larmes, elle murmura :
- Je t'aime Keefe.

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