MARJORIE | T.1/T2 ( En Correction)

chapitre6 : Lâcheté et heroïsme

NOLAN

Mieux vaut un lâche vivant qu'un héro mort ! N'est-ce pas?

Enfaite c'est ce que j'essaie de me persuader depuis hier, rectificatif depuis deux ans. . .

Être lâche . . . Est-ce vraiment un défaut ? Qu'est-ce que c'est ?

Des fois, c'est cette lâcheté qui nous sauve la vie . . .

Nous sommes tous les trois assis dans ce salon aux couleurs de printemps. Être au milieu de ma mère et de ma soeur m' emprisonne encore plus, mais le pire ce trouve juste en face de moi.

L'ambiance est morbide et personne ne parle plutôt personne ne parle avec la bouche mais les yeux eux chuchotent . . .

Ça fait des plombes que nous sommes là, j'ai l'impression d'être pris au piège et que ma tête va exploser . Mon dos me fait très mal à cause des coups que j'ai reçu hier mais aussi ceux d'avant hier, lundi. . .

Cette douleur est plus mentale que physique et ça personne ne le sait à par moi et eux.

Des frissons parcourent l'ensemble de mon corps en pensant à eux.

Je tripote mes doigts sans cesse, le regard baissé j'essaie de penser à tout sauf hier .

Tu n'es qu'un lâche ! ! Et non un homme.

J'entends un bruit provenant de la table au centre du salon, je relève juste un peu la tête. Juste assez pour l'apercevoir.

- Écoute mon petit, tu vois ces photos ! Je ne devrais pas te les montrer mais il le faut.

Directement je baisse la tête car je ne veux pas voir ce qu'il vient de déposer sur la table.

- Gamin, si tu sais des choses il faut parler.

Tu n'es qu'un lâche. . .

- REGARDE CES PHOTOS !! Crit-il

Je n'ose pas regarder.

UN LÂCHE. . .

- REGARDE BON SANG .

Il a encore hurlé de plus belle et cela m'a fait sursauter, mais je n'ose toujours pas regarder.

Tu n'es pas un homme et tu ne le seras jamais.

J'entends des bruits puis soudain je sens mes bras être arrêtés avec puissance. C'est lui, il agrippe ceux-ci si fortement que je sens mon sang se glacer et je suis complètement terrorisé puis une larme coule toute seule.

- Écoute moi gamin, des ados sont morts, ils sont M.O.R.T.S, dit moi ce que tu sais tout de suite.

Il le dit avec une telle violence qui me fait trembler.

Il ne t'en faut pas beaucoup pour trembler ! Tu es et seras toujours un faiblard !