MARJORIE | T.1/T2 ( En Correction)

Chapitre 13: Vacances

Quelques jours plus-tard . . .

Ixelles, Bruxelles

10h30

LOLITA

Aujourd'hui, je suis sensée voyager avec Mya et Maxence. Mais aussi avec Héna, je n'ai rien contre sa famille, mais elle et moi ne nous supportons pas.

Je me demande bien pourquoi j'ai accepté ce voyage, je sens déjà les embrouilles à distance. Mais si je veux un jour, faire ce que je veux sans qu'il y ait des répercussions sur ma famille, ce voyage est une bonne expérience pour moi.

Nous avons réussi à obtenir tous les papiers qu'il faut pour voyager assez rapidement, en même temps qui oserait tenir tête à ma famille ? Pas moi, malheureusement.

Avant hier, avec les autres nous sommes allés soutenir Mya à l'enterrement de Jérôme. C'était un moment très triste, surtout pour les proches de celui-ci. Voir sa tombe m'a fait me sentir bizarre l'espace d'un moment. Pendant son enterrement, je me suis rendue compte d'un truc. Le mec n'a rien fait de sa putain de vie.

Oui, il a un diplôme secondaire et supérieur, mais à part jouer ''au roi du ghetto'' le type n'a rien fait. Et là, je me suis rendue compte que c'est ce que tu as fais de ta vie, qui sera inscrit le jour de ta mort, donc faut bosser.

Alors, j'ai décidé de bosser encore plus sur la photographie, je suis au parc en train d'arranger mon matériel quand soudain j'entends une voix qui me semble familière.

- Salut. Je ne réponds pas. hé, Je te parle là, meuf !

Je tourne ma tête pour apercevoir le mec au cheveux noirs, que je connais un peu trop à mon goût. Il ne manquait plus que lui. Puis après quelques secondes, je prends la parole.

- Je sais que tu as parlé Léo, mais je n'ai pas envie de répondre.

Ses trois potes me regardent avec dédain.

- La mort de Jérôme ne t'a pas suffi ? Ne la ramène pas trop meuf !

Je souris et lève les yeux au ciel.

- Pourtant, c'est toi qui est venu me parler. Donc tu te contredis chaton.

Il se met à rire aussi, mais de façon nerveuse.

- Tu sais quoi ? J'étais venu te parler comme une personne bien éduquée, mais faut toujours que tu te prennes pour la '' Bad bitch''.

Et il me bien l'accent sur le mot '' Bad bitch''.

- Tu te crois tout permis pourtant il y a de cela 5 ans . . .

Je ne le laisse pas le temps de finir.

- Tu sais Leo, je n'aimerais vraiment pas être dans ta tête. Ça dois être si difficile . . .

Ils me regardent tous perdus.

- Quoi? Tu parles de quoi ? Mais tu vas arrêter !

- Enfaite, je disais ça parce . . . J'ai peur du vide. Et dans ta tête il y en un gros.

Ils mirent quelques secondes à capter. Puis ses potes le regardent en mode '' Elle t'a eu''. Quant à lui, il a l'air très en colère. Il sait très bien qu'il ne peut pas, plutôt qu'il ne doit pas me toucher. Au moins là, son crâne n'est finalement pas si vide que ça.

Ils s'en vont mais lui me regarde encore puis dit avant de partir.

- De toutes les façons t'es une pute et ça tout le monde le sait.