Chapitre 14: Les retrouvailles

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Dakar, Sénégal

Rue GY-28, les Almadies

                         

  Héna

   Nous sommes arrivés devant la résidence familiale, pendant les vacances toute la famille se réunit très souvent ici. Sur le chemin, nous avons regardé le paysage très attentivement. Nous avons traversé des marchés, la plage et le centre ville. Ici le mode de vie est différent, c'est ce qui fait sa beauté.

En sortant de la voiture, je remarque que nous sommes dans un quartier résidentiel avec de belles et grandes maisons, différentes les unes des autres. Mais ayant toutes en commun, une touche sénégalaise.

La maison est entourée d'une grande barrière en petite brique de plusieurs tons marron et beige. Des fleurs rampantes ornent les murs. À l'intérieur se trouve un grand jardin orné d'arbres, de fleurs et de chaises.

La maison est de couleur blanche, il y a quelques touches orangées et elle possède trois étages. Ce sont les enfants de ma grand-mère qui ont construit cette maison.

Mya regarde partout, comme un enfant qui vient de découvrir un nouveau jouet.

Nous retirons nos affaires du van, puis soudain j'entends des cris. Je me retourne et regarde, plusieurs personnes de tout âge accoururent vers nous en dansant et en criant.

Lolita a l'air perplexe, ça me fait rire. Elle va s'habituer, c'est comme ça qu'on accueille les gens ici.

Ma grand-mère se met à chanter et invite ma mère à danser avec elle, puis elle vient voir Mya qui est déjà toute rouge de honte. Elle accepte et essaie tant bien que mal de suivre .

Puis, une femme vient vers nous et parle en Wolof. Lolita est comme un chien devant la télé. Finalement, je vais aimer ces vacances. Je traduis pour elle. Puis la femme dit:

- Désolé, mes enfants ici on parle le Wolof. Mais ne vous inquiétez pas.

Elle fait un câlin à mon père.

- Mon beau-frère tu as bien voyagé ? J'espère que tout va bien à la maison. Depuis que vous êtes partis, vous nous avez oublié. . .

Elle ne fait que poser des questions encore et encore, j'avais oublié à quelle point tante Mariam est bavarde. Mon père ne sait pas quoi répondre, il a l'air blasé.

- Salamaleikum mon fils, akksil ak diam, na nga def ?
(Bonjour mon fils, bienvenue, comment tu vas ?), Mariam quitte de là ! Tu vois pas que tu déranges ?

Dit ma grand-mère à mon père en repoussant sa fille.

- Je vais bien, la famille aussi.

Elle fait signe à ses petits enfants de porter nos bagages.

Nous entrons tous dans le grand salon familial. Dans cette grande pièce, se trouve deux salons. Un très sobre c'est celui des adultes et un autre très coloré, celui des enfants. Mais cette pièce possède divers peintures, masques et quelques éléments rappelant la culture sénégalaise.

- Dans ces sacs, il y a des cadeaux pour vous. Nous n'allons pas dormir ici. Dit ma mère

- Comment ça ? Donc tu ne veux pas rester avec ta pauvre mère ? Regardez votre sœur ! Depuis qu'elle est partie à l'étranger elle ne veut plus rester avec nous.

Tout le monde se met à rire. Je vois que Tante Mariam et ses trois enfants sont là, mais pas les autres.

- Bonjour mes enfants, si j'ai bonne mémoire vous êtes les amis de ma petite Awa.

MARJORIE | T.1/T2 ( En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant