Just another love story (Camilo Madrigal x male OC)

Chapitre 18:

POV Alex :

Je fus réveillé par quelque chose qui me chatouillait le nez et la lumière tamisée du jour qui avait commencé il y a quelques heures déjà. Je poussais un soupir, me sentant trop paresseux pour me lever et baissa les yeux pour découvrir que Camilo s'était assoupi sur ma poitrine.

Son visage était complètement détendu, et malgré l'absence de son immense sourire habituel, il semblait heureux et paisible. Lui qui semblait toujours excité et monté sur des ressorts, ça faisait bizarre, mais pas dans le mauvais sens. Je passai mes bras autour de ses épaules, le serrai doucement contre moi et commençai à me rendormir doucement, au son étouffé des oiseaux qui chantaient gaiement de l'autre côté de la fenêtre.

—◊—

— DEBOUT LES GAR-

Je grognai à cause de ce réveil brutal et senti Camilo enfouir son visage dans le creux de mon cou et marmonnant quelque chose qui ressemblait vaguement à « encore cinq minutes ».

J'ouvris un œil vis les cousines, la sœur et le frère du jeune homme affalé sur moi qui se tenaient dans l'encadrement de la porte. Ils affichaient tous un air surpris.

De mon côté, je secouai doucement l'épaule de Camilo qui commençai déjà à se rendormir.

— Il faut se réveiller, baillais-je en clignant difficilement des yeux. Je crois que l'on a déjà trop dormi.

— Mhhh... pas envie.

— Allez, s'il te plaît...

Il se releva en grommelant, chassant des mèches rebelle de son visage endormi. Je m'assis sur le bord du lit et jetai un coup d'œil au renard à côté de la table de nuit ; il léchait le bandage que je lui avais fait au flanc. Je m'approchai de lui doucement pour ne pas l'effrayer, mais il me mordit la main quand je tentai de défaire les bandages.

Une douleur aigüe traversa ma main tandis que je la retirai prestement en hissant de douleur. La blessure était très légère : le renard affaibli n'avait pas pu me mordre très fort, et je saignais à peine.

— Alex, tu vas bien ? demanda Dolorès en prenant ma main pour l'examiner.

— Oui, merci. Ce n'est qu'une écorchure, ça va guérir en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Elle hocha la tête et s'écarta pour laisser passer Antonio qui se mit à parler à l'animal. Quand il eut fini, je pus enfin changer les bandages du renard.

Je me levai et m'étirai paresseusement avant de vérifier d'un coup d'œil que Camilo était toujours réveillé. Ce dernier s'était levé et fusillait du regard Isabella qui lui souriait d'un air taquin. Elle haussa les épaules et se tourna vers moi.

— Alors Alex ? Bien dormi cette nuit ? Tu n'as pas eu trop froid j'espère ?

— Oui, merci ?

Je penchai ma tête sur le côté, perplexe tandis qu'elle se mit à rire en direction de Camilo qui était devenu rouge et la tapa légèrement sur l'épaule. Luisa fit s'écarter sa grande sœur avant qu'elle ne projette un nuage de fleur dans le visage de son cousin.

— Tìa Pepa nous a dit d'aller vous réveiller, dit-elle avec un sourire radieux. Le déjeuner est bientôt prêt.

— Ok, on arrive, lui répondit Camilo en baillant. Laissez-nous juste le temps de nous préparer.

Isabella ricana en chuchotant quelque chose au jeune homme dont le visage s'enflamma.

— Isa ! cria-t-il en lui jetant un oreiller à la figure. Sort de ma chambre !