Chapitre 10:

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POV Alex :

Je vis les premiers rayons du Soleil s'infiltrer dans mon abri, mais ne réussis pas à bouger. La flemme ? Ou ma tête qui semblait sur le point d'exploser ? Je me sentais atrocement mal. Comme si j'allai vomir mes tripes à tout moment.

Je parvins à ramper hors des racines et à m'appuyer contre le tronc de l'arbre en grognant. L'air frais fit du bien à mon visage malgré mes autres membres qui frissonnaient à cause du froid.

Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, dit donc. Une fièvre. Pourquoi ça ne pouvait pas être un rhume ou une toux ?

Un renard s'approcha prudemment et me renifla avant de sauter sur moi. Je grognai et tentai de le chasser en vain. Pas étonnant vu mon état actuel.

Heureusement, l'animal s'en alla aussi vite qu'il était venu, faisant froisser les feuilles sous ses pas. Le silence revint bien vite, me faisant glisser doucement dans un sommeil sans rêves.

Je me réveillai difficilement, me sentant pourtant déjà mieux que tout à l'heure. Je me levai en chancelant et secoua la tête pour tenter de m'éclaircir les idées. Mauvaise idée. Je tombai à nouveau sur le sol tapissé de feuilles non sans pousser un cri de surprise. Je poussai un soupir avant de me glisser dans mon abri afin de me préparer pour la journée déjà bien entamée si j'en croyais le soleil qui en était presque à la moitié de son cycle.

Ceci fait, je m'extirpai à nouveau de l'arbre et me dirigeai vers le village. Camilo ne serait sans doute plus à l'orée du village, mais je pouvais toujours le retrouver à l'intérieur.

Je devrais sûrement rester à une distance raisonnable de lui, aussi. Ma fièvre me compressait toujours le crâne, et je ne me le pardonnerai pas s'il venait à tomber malade par ma faute.

Ah... j'avais oublié. Les habitants du village. J'essayai tant bien que mal de les éviter mais l'impression que leurs regards me transperçaient ne me quittait pas.

Je vis enfin Camilo, mais il était sur la place principale du village. Autrement dit, là où il y avait le plus de personnes. Je pris une grande inspiration et poussai un soupire tremblotant avant de me faufiler entre les différentes personnes, ignorant la sensation que mes tripes faisaient du saut à l'élastique.

—  Camilo, l'interpellai-je en arrivant à son niveau.

Il se retourna vers moi, un sourire aux lèvres.

—  Alex ! Je pensais que tu n'allais pas venir aujourd'hui !
—  Désolé, j'ai eu un imprévu.
—  Lequel ?
—  Rien qui ne mérite d'être dit, ne t'en fais pas.
—  Alors tu m'as laissé tout seul pour quelque chose qui n'est même pas important ?
—  Hein ? Non, ce n'est pas-
—  Hahaha ! Je plaisante ! Ne t'en fais pas !

Je soupirai, et afficha une mine boudeuse, faisant rire Camilo. Nous restâmes silencieux, puis le jeune homme se mit sur la pointe des pieds, rapprochant son visage du mien.

—  Tu vas bien ? Tu as l'air un peu pâle aujourd'hui.
—  Heu... oui, ne t'en fais pas.

Je fis un pas en arrière, surpris, et percuta quelque chose. Je me retournai, et vis une femme qui me foudroyait du regard.

—  Fait gaffe où tu va la prochaine fois, grommela-t-elle. Et va voir Julieta, t'as l'air d'être malade comme un chien.

Elle s'en alla, me laissant sans voix. Ça se voyait tant que ça ?

—  Alex, dit Camilo, en me tournant pour lui faire face. Tu es malade ?
—  Hein, non ! Je suis simplement fatigué !
—  ...Tìa peut te soigner, tu sais ?
—  Je ne suis pas malade !

Soudain, un claquement résonna juste à côté de mon oreille. J'eu l'impression qu'une lance me transperçait le crâne, et mit une main sur ma tête en gémissant de douleur. Je chancelai dangereusement. Avant que je ne perde mon équilibre, Camilo m'aida à me stabiliser en me prenant par les épaules.

—  Désolé, je ne pensais pas qu'un claquement de doigt te mettrait dans cet état-là, dit-il, une moue inquiète sur le visage. Viens, je vais demander à Tìa de te donner un arepa.
—  Non, elle a assez de travail comme ça. Et ce n'est pas comme si j'allai en mourir, non plus.
—  Je ne peux pas te laisser malade comme ça !
—  Ce n'est qu'une fièvre, Camilo !
—  Ça ne te fait pas mal ?

Il commençait à hausser le ton, m'arrachant une grimace de douleur. Camilo s'en aperçu, et réduisit le volume de ses paroles à des murmures.

—  Désolé, viens avec moi, il y a trop de bruits ici.

Je lui répondis avec un hochement de tête tandis qu'il me trainait par le poignet pour aller à la Casita.

Author's note :

Joyeuses Pâques tout le monde ! Qu'est-ce que vous cherchez/cherchiez dans votre jardin pour Pâques ? Chez nous, ça varie selon les enfants/adolescents. Ma grande-sœur, ça sera des romans sur les vampires/loups-garous ou des cosmétiques, ma petite-sœur cherchera des bandes dessinées, mes cousins des chocolats et moi des romans de tous genres. Une fois, on m'a même donné une encyclopédie. Pour les enfants de cinq ans. Je pense qu'à l'époque j'en avais six, je ne m'en souviens pas très bien.

Je me souviens que je mourais d'envie de faire chaque expérience mais que j'avais trop peur de demander à ma mère XD

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Je me souviens que je mourais d'envie de faire chaque expérience mais que j'avais trop peur de demander à ma mère XD.

Enfin bref ! J'ai déjà écrit plus que ce que je voulais ! Joyeuses Pâques ! Et à la semaine prochaine !

Just another love story (Camilo Madrigal x male OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant