Chapitre 3

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Bonsoir mes chatons, vous allez bien ? 😊❤️

Nouveau chapitre de WHO'S HE aujourd'hui ! Et je tenais encore à vous remercier pour tout vos retours sur le début de cette histoire... ❤️

Merci infiniment, et j'espère qu'à travers cette histoire, ceux et celles qui vivent, où qui ont vécu une situation (ou des situations) similiaires, puissent enfin trouver la force et le courage de parler, et de se relever.

Vous n'êtes pas seul.

Je vous aime ❤️

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- Bonjour mon fils, comment vas-tu aujourd'hui ? demanda mon père, qui ne daignait même pas m'adresser un seul regard, les yeux obnubilés par le journal hebdomadaire qu'il tenait dans ses mains.

Je vins m'installer à ma place habituelle dans la salle de séjour, observant, sans appétit, les différents plats que ma mère avait préparés pour le petit-déjeuner.

- Je vais bien, lui répondis-je, d'une voix encore endormie, après la nouvelle nuit de merde que je venais de passer. Et vous ?

Depuis quelques jours à présent, les souvenirs passés avec mon ancien partenaire ne faisaient que resurgir dans mon esprit. Plus précisément le soir, durant le peu de sommeil que j'arrivais à trouver.

Mes pensées étaient dominées par diverses choses.

Entre la pression psychologique que j'avais sur mes études, mon angoisse de rentrer chez moi tous les soirs, et de subir ce fameux interrogatoire sur ma journée pour savoir si j'avais décroché un vingt et non un dix-huit. Mais aussi, de façon inéluctable, de devoir affronter ce sujet de conversation qui m'effrayait tant, et que mon père se faisait sûrement un malain plaisir de remettre à plat sur la table.

- Plus que bien mon fils ! s'exclama mon père, en tapotant à plusieurs reprises contre l'une des pages de son journal. Les affaires n'ont jamais aussi bien tourné que ces derniers temps ! L'entreprise Stark a enfin décidé de s'allier à notre empire immobilier. Si ce n'est pas une bonne nouvelle ?

Il n'y avait que lui qui se réjouissait d'une telle chose, et ma mère évidemment, qui, sans mon père, ne serait rien.

Mes mots sont durs, certes, mais ce n'était que la réalité, malheureusement.

Elle ne travaillait pas et vivait au crochet de mon père. Elle existait sans vraiment exister, tout comme moi, en réalité. Nous n'étions que les ombres de mon père et je devrais dire qu'à ses yeux, j'étais encore moins que ça.

- Nous allons pouvoir construire de nouveaux immeubles et brasser plus d'argent, ce qui va enrichir notre business ! continua-t-il, dans sa lancée. D'ailleurs Taehyung, il y a une chose, dont moi et ta mère nous t'avons déjà brièvement parlé, il y a quelques mois...

Je ne savais pas pourquoi, mais je le sentais venir gros comme une maison.

Comment oublier un tel sujet ?

Comment des gens sains d'esprits pouvaient penser à une telle chose ?

- Tu as maintenant atteint ta majorité, il serait temps que tu te trouves un bon parti pour assurer l'avenir de notre famille, me dit-il, en posant son journal, qu'il venait de plier en quatre, sur le rebord de la table. Il y a la fille des Kim, Ji-Eung, qui a aussi ton âge. Elle est intelligente, travaille très bien, c'est une très jolie fille. On devrait organiser votre rencontre. N'est-ce pas, chérie ?

A Nos Âmes Écorchées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant