Chapitre 30

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Bonsoir mes amours, comment allez-vous aujourd'hui ??

Normalement, j'étais censée poster le chapitre demain soir, mais je ne suis pas disponible demain soir 😭 Et ce sera comme mon cadeau d'anniversaire pour vous, aujourd'hui ❤️

Je vous souhaite une bonne lecture ❤️

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Le confort du fauteuil en cuir chauffant était agréable sous mon fessier. Le vrombissement du moteur, qui équivalait à un bruit blanc, me faisait presque m'endormir, en plus d'être accompagné par cette douce chanson de Noël qui passait à la radio ; « It's Beginning to look a lot like Christmas » de Michael Bublé, résonnant en fond sonore, devenait encore plus significative avec les flocons duveteux qui n'avaient cessé de tomber depuis ma sortie de l'hôpital.

J'avais encore du mal à réaliser que Jeongguk et moi étions en route pour notre chez nous... Notre appartement. Notre cocon à nous, et rien qu'à nous. D'un discret regard en coin, je fixais sa main qui était enroulée autour du volant, et l'autre qui avait élu domicile sur le haut de ma cuisse, toutes deux recouvertes d'un bandage soigneusement mis par les mains de fée des infirmières.

Mon fauteuil roulant - dont j'ai appris seulement lors de ma sortie, que c'était Jeongguk qui l'avait acheté pour moi - se trouvait plié en deux dans le coffre de la voiture, me faisant comprendre qu'il allait devenir mon meilleur ami à partir d'aujourd'hui et que je n'allais sûrement plus jamais le quitter.

Il y avait tant de choses que je voulais demander à Jeongguk. Où était-il pendant ces trois derniers jours ? Qu'était-il arrivé à ses mains ? S'était-il battu avec quelqu'un ? Ou est-ce qu'il participait à ce genre de combats clandestins, organisés par des mafieux qui misaient des sommes sur les participants ? Était-il avec quelqu'un d'autre ?

Est-ce qu'il voyait une autre personne que moi ?

C'était absurde de penser ainsi à l'homme qui se trouvait à côté de moi et qui était mon petit-ami...

Soudain, je vis son regard dévier vers le mien et un sourire charmeur prendre place sur le coin de ses lèvres.

- Est-ce que tout va bien, mon cœur ? Je te trouve un peu pensif.

Mes lèvres s'étaient mises à se pincer l'une contre l'autre, mon regard fuyant le doux visage de Jeongguk, qui resserra faiblement son emprise sur ma cuisse.

- Bébé ?

- Je... je me pose juste énormément de questions, soupirais-je, en rencontrant à nouveau le regard de Jeongguk, qui jonglait entre la route et mes yeux. Je sais qu'il y a des choses dont tu ne veux pas me parler maintenant, mais...

- Mais il y a d'autres choses qui te font ruminer ?

- Oui..., affirmais-je dans un léger mouvement de tête. Où... où est-ce que tu étais pendant ces trois derniers jours ? Comment est-ce que tu t'es fait ces blessures ?

- Égratignures, me corrigea-t-il.

- C'est la même chose, Jeongguk ! Ne change pas de sujet, s'il te plaît, maugréais-je dans ma barbe inexistante.

J'avais détourné mes yeux faiblement plissés vers la vitre, mes bras croisés contre mon torse, lorsque j'entendis un petit gloussement émaner de la gorge de mon petit-ami.

- Ne me dis pas qu'on a déjà une dispute de couple ?

- Ma mère m'a toujours dit, quand j'étais petit, qu'il fallait sauter les deux pieds dans la flaque d'eau.

A Nos Âmes Écorchées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant