Chapitre 13

2K 174 515
                                    

Bonsoir mes chatons, j'espère que vous allez bien aujourd'hui ? ❤️

On se retrouve pour un nouveau chapitre de WHO'S HE ! Et j'ai pu voir à quel point vous avez aimé le précédent et les petites interactions entre Taehyung et Jungkook ❤️

Je ne vais pas plus épiloguer, je vous souhaite une agréable lecture, et on se retrouve à la fin, comme à notre habitude ! ❤️

______________________

Qu'est-ce qui m'avait pris d'accepter ?

C'était là, l'une des questions que j'étais en train de me poser, assis sur le rebord du lit, une serviette enroulée autour de ma taille, après avoir pris ma douche, suite à cette intense séance de boxe. Ne vous méprenez surtout pas, je ne regrettais aucunement ma décision et j'étais même agréablement touché que Jungkook me propose une soirée juste entre lui et moi, et c'était pour cette raison que je stressais, que j'étais terriblement nerveux. Dans le sens où je me demandais si tout allait bien se passer, si rien n'allait interférer entre nous, si j'allais être capable de contrôler mes angoisses pour éviter de faire une crise en pleine séance de film et de gâcher ce moment.

C'était à tout ça que je pensais actuellement et qui me faisait me demander si c'était une bonne idée d'avoir accepté sa proposition.

Mais jusqu'à présent, je réalisais que Jungkook avait toujours été attentif aux moindres de mes réactions, qu'il avait toujours fait attention à ce que je me sente bien dans n'importe quelle circonstance. Malgré ce qui a bien pu se passer à la soirée chez Hoseok, j'avais pu constater, au fil des jours, que cela avait énormément affecté Jungkook, et qu'il s'en voulait considérablement d'avoir jugé bon de me laisser un peu d'espace, craignant d'être allé trop vite avec moi, la veille. Et même durant nos dernières séances de boxe, il s'assurait à ce que j'aie confiance en moi, à ce que je ne me sente pas ridicule dans mes actions, dans mes gestes, m'encourageant et me complimentant sur tout ce que je faisais, tout en gardant un œil professionnel sur le plan du coaching.

Il n'y avait pas que ça, non plus.

Je vous ai précédemment parlé des messages qu'il m'envoyait le matin au réveil, et le soir avant d'aller me coucher. Je ne sais pas comment vous le décrire, comment vous faire comprendre ce que je ressentais à ce moment-là, mais lorsque je recevais ses adorables messages, je me sentais excessivement bien au fond de moi, me faisant réaliser qu'une personne pensait à moi, tous les jours.

Mais pour autant, je n'oubliais pas les démons de mon passé qui continuaient à rôder autour de moi, attendant la moindre faille, la moindre brèche, pour se jeter à nouveau sur moi et m'envelopper de cette noirceur qui empestait la mort à des kilomètres.

Je n'oubliais pas tout ce que Changkyun m'avait fait subir durant nos un an de relation, tout ce qu'il avait fait pour me détruire physiquement et mentalement. Il ne m'avait jamais aimé, c'était impossible. Il ne m'avait jamais dit un seul « je t'aime », me répondant que ce n'était pas nécessaire de le dire pour le prouver. Il n'avait peut-être pas tort, nous n'avons pas besoin de dire que l'on aime une personne, si cela se voit aux actions que l'on fait. Mais parfois, les mots sont ce dont nous avons le plus besoin pour nous sentir réellement aimé, désiré et rassuré.

Et je n'ai jamais rien eu de tel de la part de Changkyun.

Je ne vais pas entrer dans les détails, car ce sont des choses qui ont été extrêmement difficiles à vivre, des choses qu'aucune personne, qu'aucun être humain, ne mérite de vivre dans sa vie. Je n'arrive d'ailleurs toujours pas à comprendre comment des humains peuvent continuer de se regarder dans un miroir, d'affronter leur propre reflet au quotidien, après ce qu'ils ont fait subir à leur partenaire.

A Nos Âmes Écorchées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant