Always || Draco

② Citron Sorbet ②

Citron sorbet

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Cela faisait une semaine que McGonagall et Dumbledore nous avait rendu visite. Bien évidemment je m'entraînait depuis sans relâche. 

D'après McGonagall il était temps que j'apprennes la magie. Que je sois élève à Poudlard et que j'intègres les classes de quatrième année. 

Il ne suffisait pas que je sois une bonne élève, il fallait que je sois la meilleure pour survivre.

Je ne savais pas ce à quoi je devais survivre ni pourquoi ma vie était mise à prix mais je ne savais pas moi-même qui j'étais il y a de cela une semaine alors qu'eux savaient déjà tout.

Le matin je m'entretenait avec le directeur pour entendre ses récits sur la subtilité du bien et du mal. De temps en temps j'avais le droit à un sermon sur les fréquentations que je ne prenais pas personnellement n'ayant même pas assez d'amis pour les compter sur le bout des doigts.

L'après-midi je rejoignais McGonagall qui m'apprenait un tas de sort pratique tel que le 'Reparo' pour ma maladresse et d'autres sorts de défense comme le 'Protego' également des sorts d'attaques comme 'Experliarmus'.

Tous suivis de leurs gestuelles et de cours sur l'histoire de la magie et des fondateurs. 

Je ne m'estimais pas spécialement intelligente avant tout ça. Mais j'étais convaincu d'avoir une très bonne mémoire. Assez pour me souvenir vaguement de ce qu'elle me disait pour l'appliquer.

Exceptionnellement elle m'avait transmis un sort d'apprentissage qui me permettait d'assimiler le contenu d'un livre en peu de temps. Un sort à utiliser avec modération procurant une migraine ou une fatigue atroce.

Après m'avoir indiqué d'aller me reposer je me dirige dans la chambre provisoire qu'on m'avait attribué. 

Rien de trop clinquant. J'étais dans un donjon avec un lit de luxe. 

'Le strict minimum' a dit Dumbledore. Ni plus ni moins.

En suivant son enseignement j'ai appris le prestige de ma famille. Pas spécialement glorieux, serviteur des ténèbres et prisonnière d'Askaban ma mère est une femme vil, cruelle et cupide.

Son mari, Rodolphus est en prison également depuis dix-neuf ans. Il est donc évident qu'il n'est pas mon père même si Dumbledore ose assurer le contraire je ne suis pas dupe.

Je n'ai pas osé insister sur ce point et à vrai dire ça m'importe peu. La seule famille que j'ai c'est ma mère 'Moldu'. Une femme incroyable qui m'a élevé dans l'ignorance pour me protéger.

Demain j'intègrerais l'école en tant que fille Sang Mêlé venant de Beauxbâtons une école de magie française.  

Dumbledore a jugé ma correspondance utile, une chance que je puisse parlait le français sans réel problème. Un avantage dans mon malheur.

Aux aurores mes deux professeurs viennent me réveiller pour m'attribuer ma maison au sein de l'école. 

J'ai l'honneur de pouvoir m'assoir au bureau du directeur. Là-bas on m'y pose le choix-peau.

_Serpentard ! A-t-il finit par annoncer.

_Qu'est-ce que cela signifie ? je demande à l'intention de mes instructeurs.

_Cela signifie que vous intégrez la maison la plus ambitieuse de Poudlard. Vous êtes doté d'une créative hors pair. Vous faites également partie d'une famille rusée, vos camarades chercherons à vous faires sortir de vos gons. Prudence et calme seront nécessaires.

J'expire désespéré d'avoir à subir ses idiots.

_Bien, nous devons nous entrainer cette après-midi. Ensuite vous intégrerez discrètement votre salle commune après le banquet.

J'acquiesce d'un simple geste de la tête. 

_N'oubliez pas Mademoiselle, vous êtes une Lurte au sein de l'établissement mais n'oubliez jamais de vous comporter comme une Lestrange.

_Je le ferais. Dis-je avec légèreté. Si seulement être une personne déguisé en une autre était simple.

Comme prévu je passe l'après-midi à réviser des sorts tous plus compliqué les uns que les autres. McGonagall ne me cache pas mon décalage comparé aux autres. Elle insiste même sur des entraînements supplémentaires après le couvre-feu. 

_Pour simplifier vos sorties nocturnes nous allons vous nommer préfet. Ce choix risque de vous exposer aux autres mais malheureusement c'est la seule option que nous avons. J'ai appelé votre directeur de maison Monsieur Rogue qui gardera un œil sur vous pour vous faciliter votre année. 

J'accepte avec plaisir. Une aide n'est pas de refus. 

Je vois l'homme mormone arriver. Je regrette tout de suite d'avoir accepté. Bien sûr qu'il y avait un piège. C'était évident, jamais mieux servi que par soi-même.

Je tente tout de même de lui sourire. Geste qu'il ne me rend pas me toisant de haut en bas.

_Enlevez cet air nié de votre visage je vous prie. Nous avons des choses plus sérieuses à traiter.

_Oui monsieur. Dis-je avec le plus d'aplomb possible.

L'homme me fait signe de le suivre. Il m'emmène d'abord vers la salle de bain des préfets un lieu consacré au bien être des élèves volontaires de toutes les maisons confondues.

Chaque préfet a son binôme. Le mien s'appelle Zabini Blaise. Je ne le rencontrerais qu'au banquet ce soir.

Ensuite Rogue me montre la salle commune ainsi que les dortoirs des filles de quatrième année. J'ai une chambré avec Parkinson Pansy, Greengrass Astoria et Vulka Lucie. Nous sommes donc quatre.

_J'exige de mes élèves une rigueur sans pareille. Faites nous perdre des points et vous entendrez parler de moi. Me dit-il d'un air méprisant.

_Oui monsieur.

Une fois finit nous nous dirigeons vers la salle de banquet encore vide. L'homme m'indique de me faire petite sur l'une des tables. Ce que je fais sans me faire prier.

Rapidement la salle se remplit de plusieurs dizaines d'élèves. Quand l'horloge indique vingt heure la salle est pleine et les bruits de joie des retrouvailles se font entendre.

Un brouhaha énorme qui s'arrête à l'entrée des nouveaux élèves guidés par McGonagall qui marche fièrement jusqu'à l'estrade des professeurs.

Elle introduit les élèves un à un pour les soumettre au Choix-peau comme je l'ai été ce matin.

Ce banquet me semble interminable. Dumbledore fait un speech sur les valeurs de l'école et des élèves qui s'y trouve. Il bifurque aussi sur les mystères de Poudlard.

_Poudlard est parsemé de mystère qui nous touche personnellement. Ne soyez pas étonné de voir de nouvelles choses dans l'enceinte de l'école. Elle a décidé que l'air était au changement.

Bien évidemment personne ne comprends réellement le sens de ses mots. Sauf moi, qui sait que ces mots servaient à m'introduire.

Une aire de changement ? Il ne pouvait pas mieux décrire mon arrivée.

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