Vinculum Amoris (Drarry)

Chapitre 13

Harry.

Vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon noir ajusté à Draco, je passai ma main valide dans mes cheveux, légèrement angoissé. Était-ce normal? Je n'en savais rien. J'espérai juste que tout ce passerai bien. Draco, à côté de moi, m'observait, tout aussi stressé que moi.

Il finit par ce lever en me tendant la main. Je lui pris et la lui serrai très fort. Nous sortons ensuite du Poudlard-express, valises rétrécies d'un sort en mains. Draco regardait autour de lui, observant le monde, les élèves embrassants leurs parents, les cris de joies, et les accolades entre amis. Un éclat de tristesse passai dans ses yeux.
Lorsqu'enfin, il ne restait que très peu de personnes dans la gare, il se retourna vers moi.

- Tu es prêt?
- Et toi? Demandai je.

Il haussa les épaules, tendu.

- Je sais comment me comporter en leurs présences, mais, toi, je veux pas que tu te sentes mal ou quoi que ce soit. D'accord?

Je lui souris, Draco était adorable quand il était comme ça, attentionné. Je glissai ma main sous son bras, et l'agrippai de toute mes forces, prenant une inspiration. La sensation désagréable de me faire aspirer par le nombril ce fut très vite sentir, et j'atterris maladroitement en me cognant contre Draco. Celui-ci eu un petit sourire moqueur tandis que je déglutis en grognant. Je ne me ferai jamais à la sensation du transplanage.

Draco me reprit la main er nous passons silencieusement le portail, immense et froid du Manoir Malefoy. En arrivant devant l'entrée de celui-ci, Draco ce retourna une dernière fois vers moi.

- Ça va bien ce passer.

Sa phrase sonnait plus à une question qu'une affirmation. Il tremblait de tout son corps et son teint, habituellement pâle, l'était encore plus, tirant sur le gris. Dire qu'il était stressé était un euphémisme. Je me rapprochai de lui et le pris dans mes bras, entourant sa taille fine.

- Je te le promet Draco. Tout ce passera bien. Je suis là, je te laisserai pas seul.

Je l'entendis soupirer. Il posa sa menton sur le haut de ma tête et me dit:

- Je te le promet aussi, Harry.

Il me serra contre lui, puis finit par ce reculer. Il prit une inspiration, s'avança vers la grande porte, et frappa trois grands coups. Il recula d'un pas et vint crocheter son petit doigt au mien, me provoquant toute une envolée de papillon dans mon ventre, me réchauffant au passage le cœur et les joues.
Quelques secondes passèrent, jusqu'à que la porte s'ouvrît en grand, laissant apercevoir Narcissa Malefoy, plus belle que jamais dans sa grande robe en satin noir et son teint pale. Elle vit tout d'abord Draco et lui sourit comme le ferait une mère avec son enfant, puis son regard glissa vers moi. Elle haussa un sourcil.

- Draco, cheri, tu ne m'avais pas dis que tu serais accompagné de... Potter.

Je sentis Draco ce crisper tandis que je baissais légèrement la tête, mal à l'aise.

- Mère, pouvons nous rentrer et en discuter autour d'une tasse de thé?
- Oui, bien sûr! Entrez!

Draco me tira le poignet, me forçant à entrer dans le vestibule, laissant nos vestes sur le porte manteau. Je fus tout de même étonné de ne pas voir d'elfe de maison.
Je le suivis à reculons dans le petit salon, où avait été torturé Hermione. Je sentis un haut le cœur me prendre. Malgré le fait que le manoir ai été refait pour être transformé en un habitat chaleureux et plein de vie, je me sentis mal, et un regard vers Draco m'en disait la même chose de son côté.
Narcissa nous désigna du menton le petit canapé aux couleurs foncé, nous intimant de nous y assoir.