- 𝔞𝔡𝔢𝔪𝔬, Bayan et Tarik
La passion est un feu brûlant, destructeur,
éphémère, qui s'embrase aussi vite qu'il ne
s'éteint.
20.08.2022 - 16.12.2022 (partie 1)
23.12.2022 - 24.02.2023 (partie 2)
cette histoire n'est pas une chronique.
[termi...
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Ce soir c'est l'anniversaire de l'un de nos reuf.
Je suis présent mais sans vraiment de conviction même si c'est la famille pour nous ce mec. Il y a que mon reuf qui entre nous deux a l'air bien plus enjoué d'être là. Je me fais juste chier, je crois que ce genre de soirée c'est plus trop ce que je kiffe, j'en ai trop fait à l'ancienne. Je préfère me foutre à l'envers d'une autre manière maintenant, peut-être un peu plus calme mais qui me plaît plus.
Je suis assis dans un coin de la pièce, une bière à la main.
Je regarde les gens qui m'entourent par derrière les verres de mes lunettes de soleil, je regarde mes gars qui s'amusent ensemble et semblent tous passer une bonne soirée. Il y a quand même un petit paquet de gens que je ne connais pas ici, qui sont apparemment des proches de la meuf de notre gars, moi je les calcule pas plus que ça.
Sauf une.
Une petite blonde vient s'asseoir proche de moi, elle souffle en passant une main sur son front et bois dans son verre avant de tourner la tête vers moi.
– Je parie que toi, on te force jamais à venir danser, elle lâche avec un rire et je bois dans ma bière sans lui répondre, Rosie, je suis la sœur de Cam'
- Ad, je réponds brièvement, ta sœur a l'air de te chercher, je donne un coup de tête vers l'autre côté de la pièce et la blonde fait les gros yeux, elle se rapproche de moi et pose son cul sur la chaise à côté de moi
– Purée si tu peux faire genre d'avoir une conversation avec moi pendant trois secondes le temps qu'elle le voit, ça me sauverait un peu
- Ton prénom c'est Rosie hein ? Elle relève les yeux vers moi, ils sont clairs, elle hoche la tête, ça s'voit tes parents ils avaient pas d'inspi pour te donner un blase comme ça
Pas de yeux noirs, pas ces yeux noirs ni ce regard de braise. Nan on était clairement loin de tout ça, à l'opposé même.
Après mon pique, une autre femme se serait permise de me piquer en retour, avant d'user de son charme en se foutant sur la pointe des pieds, à me parler comme si qu'elle avait chaud au cul puis elle essayerait de m'anéantir une nouvelle fois avant de m'embrasser.
Comme quoi, il n'y a pas de Bayan dans toutes les autres femmes.
Parce que la petite blonde face à moi écarquille les yeux, se lève en m'insultant de connard et part rapidement à l'autre bout de la pièce.
Ça me fait vaguement sourire.
Je récupère mon tel qui vibre dans l'une de mes poches.
SMS :
de Bayan : Je suis dans un bar et un homme qui crois sûrement avoir une chance avec moi pense que je m'appelle Leila
