- 𝔞𝔡𝔢𝔪𝔬, Bayan et Tarik
La passion est un feu brûlant, destructeur,
éphémère, qui s'embrase aussi vite qu'il ne
s'éteint.
20.08.2022 - 16.12.2022 (partie 1)
23.12.2022 - 24.02.2023 (partie 2)
cette histoire n'est pas une chronique.
[termi...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
— Paris deux semaines plus tard
Je me relève du bord de mon lit après avoir enfilé ma paire de sneakers. Je me déplace dans ma chambre pour jeter un dernier coup d'œil à la tenue que je porte avant de partir. Je porte un ensemble de tailleur gris foncé oversize, d'une marque que j'aime tout particulièrement. Le bas est large, taille basse et tombe parfaitement sur le haut de mes baskets. Pour le haut, je ne porte qu'un soutien-gorge en dentelle blanc mais ma veste couvre parfaitement cette nudité. Mes cheveux sont relevés et plaqué en arrière dans un chignon ou quelques petites mèches en dépasse. Niveau maquillage, jamais rien d'extra chez moi. Anti cerne, trait de liner et blush. Avoir des extensions de cils me sauvent définitivement la vie. Je mise souvent tout sur mon odeur corporelle. Un mélange d'odeur de bébé qui parvient de mon soupline et d'un peu de brume à la coco sur ma peau, c'est mon secret ultime.
Je quitte ma chambre et attrape ma veste qui est posée sur le canapé. Mon appartement est calme, il n'y a que le bruit du frottement de ma veste et mes pas sur le sol qui émet un léger bruit dans la pièce. Je m'arrête pour glisser ce qu'il faut dans le petit sac à main que je vais emmener avec moi ce soir. Je sursaute en entendant un bruit qui ressemble à un claquement.
Je regarde autour de moi, le corps crispé. Mon regard s'arrête sur ma porte, pourtant verrouillée à clé, je le sais, je ne risque rien. J'essaie de trouver où est-ce que le bruit est arrivé. Je souffle longuement en me détendant, je m'abaisse devant mon bureau et je choppe l'une de mes batteries d'appareil photo qui s'est débranché de son fil, le câble est tombée du petit rebord.
Je m'installe au volant de ma voiture.
SMS :
à Inès : J'espère que t'es prête. J'arrive
à Nour : Je récupère Inès. Je suis là dans une vingtaine de minutes
Je me gare en bas de l'immeuble de Inès et Mehdi. Elle est en train de finir de fumer sa clope, elle s'avance jusqu'à ma voiture. Elle entre dans l'habitacle trente secondes plus tard, on se regarde toutes les deux.
- Tout ça pour ça
Inès - Laisse moi ouvrir ma veste quand on arrive, tu vas voir, je lâche un rire et reprend la route pour aller récupérer Nour et Chaima, tu sais qui sera là ce soir ?
- Beaucoup de monde j'imagine, je hausse les épaules
Inès - Ton mec va venir ? Je plisse légèrement les yeux
