- 𝔞𝔡𝔢𝔪𝔬, Bayan et Tarik
La passion est un feu brûlant, destructeur,
éphémère, qui s'embrase aussi vite qu'il ne
s'éteint.
20.08.2022 - 16.12.2022 (partie 1)
23.12.2022 - 24.02.2023 (partie 2)
cette histoire n'est pas une chronique.
[termi...
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— Paris dans la même soirée
TW 🜔 viol / violence
Ça doit bien faire deux heures que je suis assis dans la salle d'attente à attendre le retour de Bayan. J'ai eu le temps de réfléchir et me faire un vrai plan dans la tête pour retrouver ce fils de pute qui l'a touché et même d'imaginer sa torture. Si c'est vraiment son ex, ce mec est mort. Bayan m'a toujours refusé le droit d'aller lui foutre mon poing dans la gueule mais là, elle pourra rien dire, ni rien faire si l'un de nous, entre Mehdi et moi, finisse par s'en occuper. J'ai aussi eu le temps d'appeler mon frère pour lui expliquer toute la situation comme il me l'avait demandé. Il avait l'air aussi révolté que moi et Mehdi. Je sais qu'il l'aime bien Bayan, ils se sont toujours assez bien entendu.
Mon téléphone vibre entre mes mains lorsque je reviens dans la salle d'attente avec un café immonde entre les mains. C'est un numéro inconnu. Je décroche pour savoir qui vient m'emmerder aussi tard dans la nuit.
Appel :
Tarik - Ouais ?
? - Salut Tarik, c'est Inès... je voulais t'appeler car je sais que tu es à l'hôpital avec Bayan et je suis pas du tout sur Paris en ce moment, je pourrais pas rentrer avant demain matin au plus tôt
Tarik - Comment tu as eu mon numéro perso toi ? Je grogne en jetant le gobelet cartonné dans une poubelle
Inès - Bayan m'a passé ton numéro un jour en me disant que si quelque chose lui arrivait, elle voulait que moi ou Mehdi on te prévienne, alors c'est comme ça, elle expire, crois pas que c'est un plaisir pour moi
Tarik - C'est pas un plaisir pour moi non plus, si t'es pas sur Paname, t'es où ?
Inès - À Londres et il y a pas de train de nuit pour rentrer, alors je suis bloquée... est-ce qu'elle va bien ? tu as des nouvelles d'elle ?
Tarik - Ça fait deux heures que j'attends et j'en sais pas plus pour le moment
Inès - Et elle était comment ? Je veux dire que Mehdi m'a dit qu'elle s'était fait agresser mais, physiquement, elle était beaucoup touché ?
Tarik - Quelques bleus et griffures sur le corps, son visage est plus touché que le reste, je crois
Inès - Putain c'est pas vrai... putain je vais le retrouver ce fils de pute et il va payer ! Il avait une putain de mesure d'éloignement
