- 𝔞𝔡𝔢𝔪𝔬, Bayan et Tarik
La passion est un feu brûlant, destructeur,
éphémère, qui s'embrase aussi vite qu'il ne
s'éteint.
20.08.2022 - 16.12.2022 (partie 1)
23.12.2022 - 24.02.2023 (partie 2)
cette histoire n'est pas une chronique.
[termi...
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Je tourne la tête vers le couloir qui donne vers les chambres quand j'entends une bonne poignée d'insultes en arabe lancer par la voix cassée de Bayan. Elle débarque dans mon séjour ses cheveux en pétard, un débardeur et un boxer qui m'appartient. Elle relève les yeux vers moi avec un regard assassin et pendant une demi seconde je me demande ce que j'ai fait avant de me rappeler d'un truc. Je lui tend ma tasse de café noir, elle l'attrape sans un merci, elle grogne et se casse sur mon balcon sans aucune pudeur.
Putain cette femme au réveil c'est un monstre.
Je la rejoins sur le balcon avec le deuxième café que j'me suis refait couler, je balance mon paquet de clope sur la table et direct, elle se jette dessus comme une lionne sur sa proie.
- T'as bien dormi toi, ça s'voit, t'es trop de bonne humeur, elle relève les yeux vers moi en me jetant un regard qui pourrait me réduire en cendres
Bayan - Parle pas avec moi, elle allume sa clope et fait glisser son briquet sur la table, j'bois dans ma tasse
- J'vais t'emmener avec moi au sport ce matin, elle repose ses yeux sur moi, une seconde fois, elle rejette la fumée de sa taffe et sourit d'un air nerveux
Bayan - J'ai mes règles, pas de tampons donc ton sport d'mes couilles, tu peux te le foutre ou je pense Tarik, ok ?
- Y'a des tampons dans l'armoire de salle de bain, elle me fixe et je me prends aussi une clope, quoi ?
Bayan - Qu'est-ce que tu fous avec des tampons chez toi ? Elle fronce les sourcils et pose son dos contre le dossier de sa chaise, j'allume ma clope
- C'est simple, j'ai pleins de femmes dans ma famille, si jamais y'a besoin, pas d'panique, elle plisse les yeux cette fois-ci, juste Chaima qui plante des boites de tampons partout « au cas où »
Bayan - Elle va recevoir un message de bon matin, elle pose sa clope dans le cendrier et se lève, j'pensais vraiment que tu avais des délires chelou le temps d'un instant
- Petite conne, je la ferais presque sourire cette sadique, elle trottine dans mon appart pour rejoindre la salle de bain
Elle revient cinq minutes plus tard, les mains encore à moitié humide de son passage à la salle de bain. Elle termine son café noir, qui doit être froid maintenant, sans même grimacer. Elle repose sa tasse et se reprend une clope puisque la sienne a eu le temps de se consumer solo.
Bayan - Une prochaine pour le sport si tu veux mais là, je peux pas, je suis en vrac, elle pose une main sur son ventre et relève une de ses jambes vers sa poitrine
- Pense pas que je vais oublier, j'ai des cours à te donner, elle secoue la tête
Bayan - Tu sais que l'élève finit toujours par dépasser le maître ?
