- 𝔞𝔡𝔢𝔪𝔬, Bayan et Tarik
La passion est un feu brûlant, destructeur,
éphémère, qui s'embrase aussi vite qu'il ne
s'éteint.
20.08.2022 - 16.12.2022 (partie 1)
23.12.2022 - 24.02.2023 (partie 2)
cette histoire n'est pas une chronique.
[termi...
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– France entre deux week-ends de festival
Je referme mon sac que je vais embarquer avec moi ce week-end et me prépare à quitter mon appartement, sachant que Tarik doit venir me récupérer dans quelques minutes après avoir déposé son fils chez sa mère. Je sélectionne une paire de lunettes que je mets et relève sur le haut de ma tête pour dégager ma frange – qui a bien repoussée, hors de mes yeux.
Mon téléphone se mets à vibrer sur mon lit. Je le récupère et je fronce légèrement les sourcils en voyant que c'est un appel de Tarik. Il ne m'appelle quasiment jamais, sauf quand c'est urgent.
Appel :
Bayan – Tout va bien ?
Tarik – Je crois bien que l'on va devoir annulé notre week-end tous les deux, je suis reparti avec Tayem, sa daronne est malade et j'ai préféré le garder avec moi
Bayan – Bah qu'il vienne avec nous, non ?
Tarik – Mais on devait partir tous les deux, ça te dérange pas qu'il soit avec nous ?
Bayan – Pas du tout, il y aura personne à la maison, ils sont tous les quatre à Londres pour le week-end, il y a assez de place pour trois personnes et de quoi accueillir un enfant, ça lui fera profiter d'un week-end en Bretagne
Tarik – J'avais d'autres plans moi de ce week-end, il grogne et je souris de coin
Bayan – Dommage pour toi mon amour, je te rejoins chez toi ?
Tarik – Ouais, faut que je prépare un nouveau sac au petit, je vais repartir de chez sa daronne là
Bayan – D'accord alors j'arrive, je raccroche
Je récupère mon sac posé sur le lit. J'attrape mes clés de voiture en passant et je sors de chez moi. Je referme la porte derrière moi et dévale les vieux escaliers en trottinant. Je sors de l'immeuble et me dirige vers ma voiture qui garé un peu plus loin, je laisse mon sac dans mon coffre et m'installe au volant.
Je sors de ma voiture en arrivant au même moment que Tarik et son fils. Il descend de sa voiture et de mon côté, j'ouvre la portière où Tayem est installé dans son siège.
– Salut p'tit bonhomme
Tayem – Coucou Bayan ! Il me répond avec un grand sourire et détache sa ceinture, je tiens ses mains pour l'aider à sauter en dehors de la voiture, papa il m'a dit que l'on partait avec toi, c'est vrai ?
