4.Abdoul Karim

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Après que je me suis séparé de mes potes et de notre meuf. Kadia déteste que je lui dis qu'elle est notre meuf. Mais c'est la nôtre en positif, voilà wesh ! J'avais décidé d'aller au Auchan pour me trouver des trucs.

Et c'est là que j'ai recroisé cette femme, Alma. Elle sortait et moi j'entrais. Et comme mes gars n'étaient pas là, je l'ai regardé comme pas possible. Elle semblait gênée et avait murmuré quelques mots. Je l'ai direct répondu sans le faire exprès.

Non vraiment, cette femme elle doit pas sortir dehors. Mais, elle sait même pas le nombre d'hommes qu'elle est entrain de tuer à petit feu. C'est un missile je vous jure. Elle semblait choquée par ma réponse.

_Alma tout va bien ?

Je vis un gars venir vers elle. Mais c'est qui ce connard qui m'empêche de causer avec elle. Elle semblait le connaître. Je poursuivis mon chemin. J'étais dégoûté vraiment dégoûté. J'avais tellement fais vite que j'étais déjà sur les rayons épicerie. Je ne savais même pas ce que je voulais prendre. Cette femme, elle me fait vraiment perdre la tête. Elle m'attire trop, je voudrais juste l'avoir que pour moi,toute la vie.

Mon téléphone se mit à sonner. Je vis le nom de Racky s'affichait. La fille de monsieur le procureur qui craque follement pour moi. Je la fis patienter avant de décrocher.

_Passe à la maison stp, tu me manques baby!

_Tu as sûrement encore envie de prendre ta dose.

_Bb, j'ai vraiment envie de toi...stp viens, y'a personne ici. Et je risque de faire n'importe quoi.

Je connais Racky, si je viens pas. Elle risque de sortir et aller se souler jusqu'à pas d'heure. La dernière fois, elle a fait un accident mais elle s'en y remet grâce aux meilleurs experts de la médecine. Son père était hors de lui et disant qu'elle allait la faire interner dans un hôpital psychiatrique. Mais j'ai intervenu en sa faveur et puisque le vieux a mon estime, il l'a pardonné.

Mais moi je ne suis pas la baby-sitter de sa fille et ça je lui ai bien précisé. Elle me satisfait juste au lit et ça me va sinon je n'ai rien n'a faire d'elle. Et souvent son père me tire d'affaire aussi sur certains problèmes. Mais je connais beaucoup de secret de leur famille. Et si un jour ça tourne mal, je protège mes arrières.

Je pris ma voiture pour rouler vers le plateau. J'avais mis comme d'habitude la musique à fond et je chantais fort. Je venais sans m'en rendre compte de griller un feu et de me faire stopper par un policier. Et voilà que les fameux demandes commencent.

_Permis, carte grise...?

Putain il ne m'a même pas salué. Et en plus il se croit supérieur à moi. Je ne répondis pas et fit comme si je ne l'avais pas entendu. Il criait alors que moi je panipulais tranquillement mon téléphone.

_JE VOUS DIS DE SORTIR DE LA VOITURE.

_Ah ouais c'est vôtre voiture ? Que je sache vous en connaissez même pas le prix.

_VOUS SEREZ MOINS ARROGANT SI JE VOUS JETTE DERRIÈRE LES BARREAUX.

_Crier, c'est pas votre grande gueule qui paye mon salaire.

Au moment où il voulu répondre, il reçu un appel. En effet, j'avais envoyé un message pour dire à Racky que j'étais bloqué. Sûrement, elle a fait agir ses connaissances du commissariat. Je voyais un policier mécontent de me laisser partir. S'il m'avait salué et respecté, je l'aurai aussi respecté. Avec moi, ce mot se mérite. Traites moi comme de la merde et je te montre que c'est toi la merde.

Je lui fis un doigt d'honneur et poursuivi ma route. Après quelques minutes, j'étais devant une très grande maison. Rare que je venais ici. Les seules fois c'étaient pour les cérémonies importantes. Ici, j'ai rencontré des personnalités politiques, des hommes et femmes célèbres. Souvent certains de ma génération essaient de se montrer supérieur à moi juste parce que leur papa ou maman occupe une grande fonction dans le pays. Mais cela me faisait aucun effet. J'ai pas eu besoin de papa pour voler haut, j'avais ma mère à mettre à l'abris de la galère et j'ai réussi.

Pour luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant