5.Kadia Sall

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Mon père est un salaud. Je le déteste. Il vient de m'appeler pour me dire de venir chercher le reste de mes affaires et qu'il voulait donner ma chambre à la cousine de sa femme. La peste oui! Cette femme autant que ma belle-mère sont des diablesses. Je les déteste.

Je marchais et parlais toute seule. Les gens devaient vraiment se dire que j'étais folle. Je fis tomber mon téléphone sans le faire exprès. Il était cassé. J'étais vraiment énervée. Là, j'avais qu'une envie en découdre avec ma famille. Quelle bêtise je suis entrain de dire. Il ne sont pas ma famille. Mon père n'est plus mon père.

J'étais dans cette maison qui était sensée être la mienne. Aujourd'hui, si mon père a eu tout cet argent c'est grâce à ma défunte mère, qu'elle repose en paix. Elle s'est sacrifiée pour que mon père avance dans les affaires. S'il est un grand commerçant c'est grâce à elle. Ma mère travaillait comme décoratrice d'intérieur. J'adorais son travail, elle était très passionnée. Je n'ai pas envie de parler d'elle, je vais encore pleurer. Elle me manque. Mon monde s'est écroulé depuis qu'elle n'est plus là.

Lorsque j'entrais dans mon ex chambre, je vis cette garce couchée sur le lit que ma mère m'avait offert. Je les pris par la main et je les poussais vers le sol. Elle commençait à crier jusqu'à que ma belle-mère arrive. Je la regardais tous les deux d'une manière très froide. Karim a raison, je n'ai plus à tolérer ces choses. Je ne suis plus dans cette maison

_Si ton père vient, je vais tous lui dire.

_Ah donc j'ai un père, je ne savais pas. Je prends tous mes affaires, mon lit y compris. Vous connaissez rien du luxe de cette chambre, j'avais oublié que tu as épouse mon père pour de l'argent.

_J'ai atteint mon but puisque je t'ai fais quitté la demeure paternelle.

_Si seulement tu savais que cette demeure est à ma mère, tu la fermerais.

_Quoi, ta garce de mère.

Je me suis pas retenue et je l'ai pris par les cheveux et j'ai commencé à l'attaquer. Sa cousine me frappait par derrière. Comme je sais que je ne pourrais m'en sortir ici, je fais semblant de perdre connaissance. Je m'écroule sur le sol. Elles étaient tous inquiète ne sachant plus quoi faire. Elle criait mon nom et j'étais toujours têtue voulant rien entendre. Sa cousine disait que j'étais morte et elle reposait la faute sur l'autre folle. J'adorais la scène. Je vais me marrer toute ma vie.

Je me relevais comme si de rien était et filais dans les toilettes. Je remis ma crème de visage, arranger mes cheveux et sortit comme une star. Je les regardais. Je pris le  carton qui contenait mes produits de beauté et décidais de ranger pour attendre un des potes.

Je reçu un appel de Saïd qui me disait qu'il était devant la maison avec la voiture. Pourquoi lui? J'aurai préféré un autre. On va encore refaire la même bêtise de se fuir tout le temps. La dernière fois qu'il m'a accompagné, on était à deux doigts de s'embrasser. Mais putain, quelqu'un nous a surpris et empêché de réaliser mon fantasme. Je craque trop pour ce mec. Il est tellement beau que je ne saurais le décrire.

Bon, je sais que je ne lui étais pas indifférente mais il sait toujours pas remis de sa dernière rupture. Quelle idiote de femme peut laisser un homme comme lui? Il a tout pour plaire Saïd, il me fait rougir en un regard.

_Kadia...

Il venait de m'appeler. Stp, répète mon prénom. J'ai envie encore de l'entendre de ta bouche. Il n'y a que toi qui sait m'appeler ainsi. Je l'avais regardé et sans m'en rendre compte, j'avais fait tomber le carton. Il le ramassa et nos yeux se croisèrent. On était devenu très proche. Il me pris par le cou tendrement et m'embrassa. Le goût de ça était incroyable. J'étais aux anges face à ce délice.

Pour luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant