Chapitre 30 : La pénombre.

39 4 0
                                    

Russie-Moscou

Une semaine plus tard.

Pdv Gina

Je suis restée si longtemps dans la pénombre, loin de la civilisation humaine dans une sorte de cage mental que je m'étais crée moi-même. J'y suis restée si longtemps que je ne voyais plus la lumière du jour.

J'étais comme une âme bloqué dans l'obscurité. Dans la déviance la plus totale, caché de tous. Dans ces moments là, mes démons me faisaient subir de la torture mental et l'alcool était mon seul ami. J'étais piégée, je suis toujours piégée. Cette fois ma cage est remplie de lumière qui aveugle mes yeux tôt le matin quand je me réveille. Les démons sont toujours présent en moi. Quand la nuit tombe, la pénombre reviens et mes démons rigolent. Et je ne peux rien faire que subir encore et encore. Mon corps n'est plus présent, il ne reste que l'esprit.

L'esprit du mal.

Mon esprit torturé pas ces voix qui ne me laissent quasiment pas dormir sauf si je prend mes médicaments.

Les médicaments.

N'apaise pas ma colère ! Ils n'apaiseront jamais cette colère en moi.

La haine est trop encrée dans mon corps pour que tout s'arrête.

Le monstre vit chez moi depuis si longtemps. Il vit dans mon esprit et me vide de toute énergie. Je me frappe tellement le crâne contre les murs de ma cellule que j'en ai mal.

La drogue.

La drogue c'est la mort, mais je n'ai jamais eu peur de mourir. Elle me consumée entièrement pour que je ne pense à rien et que je m'évade de l'horreur dans laquelle je vis. Chaque aiguilles dans la peau c'était un morceaux de vie qui pourrissait pour devenir qu'une peau morte. Je suis un cadavre, j'en est pas honte.

L'horreur je l'ai crée.

Je suis donc l'horrible cauchemar de mes rêves infâmes et le monstre sous votre lit.

La folie.

Je ne sais pas si elle émane à la naissance. Elle est apparu dans ma ''tendre'' enfance. J'ai eu des pulsion malsaines et morbide pour la mort. Je voulais absolument tué mais je ne savais pas qui. Les crises de folies sont apparus à l'adolescence. Je n'arrivais pas à contrôler mon cerveau. C'était impossible, je n'arrivais pas à me calmer. C'était trop intense, trop moi. Les médicaments me faisait dormir pendant des jours même des semaines. J'en prenais beaucoup trop pour que la folie se calme dans mon sommeil perturbé par d'horribles créatures qui me poursuivait.
La folie me détruisait doucement avant de m'achever pour de bon. Je n'ai jamais réussi à la contrôler tant elle impacte mon corps et ma tête.

L'amour.

Finalement qu'est-ce que c'est que ce merdier infâme ? De la merde en boîte.

Une affabulation.

Je n'y croit pas.

L'amour est une faiblesse qui détruit vos organes un par un. Elle ne laisse aucun répit, elle est comme la mort. Elle n'est pas douce comme la mort, elle est horrible. Les gens qui s'aiment je les déteste tous. Ces amoureux transi qui vous dégoûtent avec leurs baiser langoureux remplie de bave et de fausses promesses. Ils fantasment sur un bonheur factice.

Je ne vais pas m'étaler plus sur le sujet car ça me dégoûte.

Les justes.

Ils étaient comme moi, comme vous. Ces gens que j'admire secrètement.

''Quelque chose s'élève à cette heure qui est notre témoignage à nous autres révoltés : Yanek n'est plus un meurtrier. Un bruit terrible ! Il a suffit d'un bruit terrible et le voilà retourné à la joie de l'enfance.''

Les addictions.

Elles te brûlent la peau doucement puis de plus en plus vite. Tu n'est désormais qu'un corps en lambeaux. L'aiguille dans la peau chaque jours et l'esprit embrumé tu ne pense qu'au suicide. Au début elle te faisais volé à la fin elle t'a fait tomber du ciel. Tu en veux toujours plus et toujours plus n'est pas assez donc tu frôle la mort plusieurs fois en t'en sortant convenablement sans grosses séquelles. Tu te crois immortelle et tu frôle de plus en plus la mort mais tu continue dans les addictions. Tu n'écoute personnes, '' leurs avis m'importe peux'' tu disais. Les plus pauvres décident de braquer des banques, volé leurs parents. Les gens comme moi restent les mêmes en tuant chaques jours pour comblé le manque.

Mais encore et toujours cette obscurité prend de la place et j'ai l'impression de baigné dans le noir constamment. La pénombre j'y suis si bien finalement.

Finalement je maudis cette lumière qui pénètre la fenêtre de ma cellule tôt le matin.

La famille.

Étant orpheline je n'ai pas connue '' l'amour'' j'ai simplement connue un frère loyale. Nous n'avons pas été en famille d'adoption. Nous avons grandis dans un orphelinat gorgé de pourritures qui nous frappaient tous les jours. J'ai supportée, pas Stan.

La souffrance.

La souffrance physique ne m'atteint pas.

La souffrance mental elle m'atteint.

Dans la nuit il m'arrive parfois de souffrir atrocement à cause des mal de têtes qui m'oblige à frappé ma tête contre le mur pour que la douleur s'arrête.

J'aime faire souffrir les victimes. Ça m'amuse terriblement. C'est un jeu d'enfants hilarant.

Elles subissent et moi j'inflige.

Vous voulez essayez ?

Je ne pense pas.

Je pose mon carnet sur la petite table en bois. J'allume une cigarette et je m'allonge confortablement sur le lit. J'ai le dos en compote à cause de la chaise de merde.

- Redvosky ! Repas du soir.

Nous sommes déjà le soir ?

Que cela passe vite.

Je n'ai même plus la notion du temps ici.

Je déguste la soupe au potiron.

J'avale mes médicaments avec un verre d'eau et je fais quelques pompes avant de dormir.

- Allons-y.

Les médicaments me fatigue mais je résiste pour réaliser mon sport du soir.

- 10-15-20-25-30-35-40.

Prise d'une fatigue soudaine je tombe à terre comme une pauvre merde.

- PUTAIN !

Première fois que ça m'arrive. L'impression que mon corps ne suis plus. Je me relève et je craque ma nuque puis je fais quelques étirements et je me couche. Je suis dans la pénombre la plus totale. Les médicaments empêchent les monstres de sortir pour me torturé. Je suis tranquille cette nuit mais peut-être pas pour longtemps.

Je ne sais pas.

Je ne sais plus.

Je ne sais plus

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
PSYCHIATRIE  ~SAISON 2~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant