PSYCHIATRIE ~SAISON 2~

chapitre 31 : Dans ma tête.

Russie-Moscou

Le lendemain.

Pdv Gina

Je prend mon carnet et je m'assois sur la chaise en bois.

J'écris pour que mes souvenirs ne s'effacent pas.

Dans ma tête.

J'ai continuellement des idées morbides dans la tête. Des pensée tellement malsaines qu'une personne normalement constitué aurai peur d'en parler devant des gens. Ces voix dans ma tête qui ne me laissent jamais tranquille si je ne prend pas mes médicaments. Cette voix particulièrement grave qui m'ordonne de tuer plus de gens que d'habitude, elle me brûle de l'intérieur et me hurle dessus si je ne l'écoute pas. Elle me parle constamment et me dicte quoi faire. J'ai l'impression que nous sommes deux. Elle me gronde comme une mère si j'ai oubliée de prendre une veste chaude pour la promenade.

Elle n'est pas gentil, elle est mauvaise.

Le vide.

Il est constamment présent avec moi. Je le ressent dans le corps et dans l'âme. Il m'accompagne même dans mes nuits sombre. Quand je regarde quelqu'un ou quelque chose mes yeux restent vide. D'un vide profond.

La cigarette.

Elle me brûle mes doigts et noircit mes poumons aussi noir que mon âme. Elle combat ma fatigue et mon ennuie. J'en fume une ou plusieurs pour être créative dans mes écris. Elle me tue comme la drogue mais je continue quand même en étant sûr d'être invisible, d'être intouchable même immortelle. Elle calme mon énervement quand les médicaments ne le font pas.

Les sentiments.

Aussi bizarre que celà puisse paraître, je ne ressent aucun sentiments. Ni pour vous ni pour les autres. Je ne comprend pas ces gens qui supportent l'amour ou d'autres conneries du genre.

Je ne ressent que de le haine.

Elle parsème mon corps.

La prison.

Elle ne me fait pas changer, elle crée une autre sorte de monstre. Elle est devenue ma nouvelle maison. La nourriture n'est pas ouf.

Il fait froid aussi

Comme toujours.

Comme dans mon âme, elle est gelée.

Les meurtres.

Tuer est facile, les victimes aussi. Elles viennent à toi avec docilité puis avec de la frayeur dans les yeux quand elles savent qu'elles vont mourir sous tes mains. Le sang coule de leur têtes qui peuvent servir de jeux de fléchettes. Je suis le loup et elles les brebis fragiles. Je n'ai guère de remord pour elles, j'en ai aucun. J'ai kidnappée des femmes et des hommes par ce que j'en avais envie. Les enfants, je préfère utiliser des bombes pour faire exploser leurs écoles.

Dans un autre monde je vais encore assassiné des gens.

J'ai tué des flics, des mères de familles et des putes.

Je ne regrette pas.

Mon frère.

Stan était un homme joyeux avec des yeux pétillants. Il aimait les animaux et manger de la glace devant Desperate houswife. Il était de nature timide donc je lui ramener des filles qui malhreusement pour lui finissait morte dans un ravin. Il était un père pour moi et aussi une mère. Il m'aimait mais je n'ai jamais su lui rendre.