chapitre 28 : Le choix.

42 3 0
                                    

Russie-Moscou

Le lendemain.

Pdv Gina

J'écoute Justin Timberlake en fumant une cigarette dans la cour. Je ne sais si aujourd'hui la journée va être bonne, je sais juste que je suis de bonne humeur. Un gardien s'approche de moi avec méfiance. Je ne sais pas ce qu'il me veux mais je vais vite le savoir.

- Parloir.

- Qui ?

- Tu vas voir.

Je ne répond pas et le suis jusqu'à la salle des visiteurs.

- Passe tes mains.

J'exécute.

Je m'assois sur la chaise en face de la vitre en verre qui me sépare de l'autre monde. Une silhouette approche de la vitre et s'assoit en face de moi.

- Maître Boukeliov ?

- J'ai une proposition.

J'ai déjà entendu ça.

- J'écoute.

J'ai envie de fumée mais j'ai les mains menotté.

- Sois tu sort d'ici et tu refais ta vie en travaillant honnêtement où tu reste ici en attendant ta mort.

- Vous vous foutez de ma gueule ?

- Absolument pas.

- Je refuse.

- Mais..

- Je n'ai jamais travailler de ma vie. C'est pas ma maintenant que je vais travailler ! Mon boulot était la mafia.

- Je sais..

- Je refuse votre offre ! Je préfère crevée ici.

- Comme tu veux.

Il prend sa valise d'avocat ou que sais-je et disparaît de mon champ de vision.

Je retourne dans ma cellule.

Je préfère mourir sur la chaise qu'avoir une vie normale. Je sais très bien que je vais continuer à tué des gens. J'allume une cigarette et je m'allonge dans mon lit. J'aimerais tant être dehors et pouvoir profiter comme avant.

J'en ai décidé autrement.

C'est la vie, c'est comme ça.

Je paye ma dette à la société.

'' Un silence puis un crâne qui se brise, du sang gicle sur la chemise blanche de la MEURTRIÈRE''

je prend mon carnet et je m'assois sur le lit et je commence à écrire.

Ne trouvant pas les mots je referme le carnet et commence à faire des pompes.

'' Tu as brisée ta vie ''

Me disait Stan.

Il avait raison mais bon..

Je suis déjà morte depuis longtemps.

Intérieurement éteinte.

La lumière éteinte dans mon âme si noire.
Le coeur vide et le visage pâle comme la mort.

Je flirté avec la mort, je flirté avec mon suicide.

À défaut de flirté avec des hommes.

PSYCHIATRIE  ~SAISON 2~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant