PSYCHIATRIE ~SAISON 2~

chapitre 17 : Neige.

Russie-Moscou

1 mois plus tard

Pdv Gina

Il me reste encore 3 mois à vivre . Je suis prête , j'ai hâte et je sais qu'au fond vous aussi . Je n'ai pas peur.

La neige est toujours présente aussi belle qu'avant hier.

J'ai toujours était fasciné par la blancheur de la neige.

Elle est douce et froide à la fois , exactement comme moi.

Elle est vraiment incroyable et j'aime la regarder.

Je me perd dans se blanc neigeux.

J'aimerais plongé dedans comme une enfant.

Évidement que j'ai passer l'âge mais l'idée me tente.

Olga n'est pas venue aujourd'hui, elle s'est fais tabasser par une autre femme. Tant mieux elle me cassera pas la tête. C'est la fille la plus chiante de la terre. Insupportable et méprisante, la seule qui m'adresse la parole. Les autres ont peur de moi et ça m'a suffît. Je n'ai pas envie de créé de lien d'amitié ici dans ce taudis. Ma seule amie est Katherina et tant mieux. Les gardiens observent la neige eux aussi comme intrigué. Comme nous toutes ici.
Il neige quelques mois ici mais même sans la neige il fait froid et tu le ressent dans tout le corps. Je ne vous conseille pas de venir ici. Ils ont enfin mis le chauffage dans ma putain de cellule moi qui avais froid dans ce taudis !

Les gardiens ne me font plus chier et tant mieux.

La neige tombe dans mes cheveux attachés en queue de cheval.

La neige apaise mon âme en feu.

J'adore la neige et vous le savez. Je rêve de faire un bonhomme de neige. J'ai juste la flemme d'avoir les mails glacé. Même avec des gants je ne sens plus mes doigts. Difficile d'allumer une cigarette donc je laisse le paquet dans ma poche. J'allumerai une cigarette dans ma cellule chauffé. Je rentre dans le réfectoire pour prendre un chocolat chaud et je retire mes gants. Ici il fait chaud et j'apprécie cette chaleur qui réchauffe mon âme refroidie par la neige.

Je prend mon chocolat que je pose sur la table et je m'assois le regard rivé sur les pâtisseries devant moi.

Je n'ai pas spécialement faim.

Je bois doucement mon chocolat puis je vais en chercher un autre.

Je le bois doucement et je vais dehors en n'oubliant pas de mettre mes gants.

Les filles jouent encore à la bataille de boules de neige.

Pathétique.

Je suis en manque de nicotine donc j'allume une cigarette avec difficulté tant mes doigts sont gelé.

- Putain.

Mon doigt brûle a cause de la flamme du briquet.

Pas de chance.

Je respire la fumée de la cigarette qui rentre en contact directement avec mes poumons.

La neige tombe encore et encore.

Cette fois j'ai mis ma capuche pour ne pas en avoir dans les cheveux.

- Rentrez !

Dit le gardien avec son dictaphone.

Comme si j'étais sourde.

Connard.

J'entre dans ma cellule et je retire mon blouson et mes chaussures. Je m'installe confortablement dans le lit. Le chauffage est juste à côté , pratique..