La mère porteuse du millionnaire

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**PONT DE VUE EXTERNE**

Ibnou fixait Anna sans relâche, comme s'il attendait une réaction de sa part ou d'Ass. Anna, pétrifiée, ne bougeait pas et restait muette, priant en silence pour ne pas être mêlée à cette histoire. Mais comme si ses prières avaient été mal interprétées, la voilà au milieu de tout ce drame.

Ass : Pourquoi tu évites le regard de ton amant et complice ? Ne t'inquiète pas, tu n'as plus besoin de faire semblant, je sais tout.

Anna : Quoi ? Quel amant ? De quoi parles-tu ?

Amina Diop : Ass, aurais-tu perdu la tête ? Pourquoi associes-tu Anna avec cet homme ? Elle n'a rien à voir avec cela.

Ass : C'est ce que tu crois, oui. Anna est la complice de ce déchet humain. Je ne sais comment, mais ils ont organisé tout ceci.

Anna n'arrivait pas à croire ce qu'elle entendait.

Anna : Mais t'es complètement malade, Ass ! De quoi parles-tu ? Oui, je connais cet homme, mais jamais je n'ai essayé de planifier quoi que ce soit contre toi. Tu es malade. Ibnou, dis-leur qu'on se connaît que depuis quelques mois et qu'on ne s'est vus que deux fois.

Amina : Anna, tu connais Ibnou ?

Amsa : Anna, j'espère que ce n'est pas vrai.

Anna : Mais je viens de dire que...

Ass : Ferme-la, Anna ! Tu n'as rien à dire. Ferme ta gueule.

Amina : Ass, calme-toi. Il doit y avoir une explication.

Lui : Il n'y a aucune explication, dit-il en sortant son portable. Vous voyez, ce jour-là, ils étaient en train de planifier leurs sales trucs.

Il montra les photos que Keyna lui avait envoyées.

- Et cette fois-ci, c'était il y a même pas deux jours, le soi-disant jour où elle était partie à l'hôpital.

Comme pour resserrer l'étau, Ibnou continua avec :

- Ce n'est pas le jour où tu as volé les valises de ta tante ?

Anna manqua de s'écrouler.

Amina : Quoi ? Comment sait-il à propos des valises d'été ? De quoi parle-t-il ? Anna, tu as intérêt à me répondre tout de suite.

Anna : Mais de quoi parles-tu, Ibnou ?

**ANNA**

Mon monde venait de s'écrouler après cette phrase. Mais à quoi joue cet imbécile ?

Ibnou : Anna, maintenant, c'est vraiment bon. Arrêtons de faire semblant. On peut révéler notre plan.

Moi : MAIS DE QUELLE PUTAIN DE PLAN PARLES-TU ? Je ne te connais que depuis peu. T'es fou ou quoi ?

Ibnou : Anna, tu n'as pas à avoir peur. Vas-y, dis-leur juste la vérité. C'est bon maintenant.

Je ne savais plus quoi faire, j'étais choquée, perturbée et désorientée.

Ibnou : Je ne savais pas que tu étais aussi peureuse, ma belle, après tout ce que tu as pu me dire dans la voiture.

Il sortit son téléphone et mit le passage où je parlais de ma tante et des valises que j'avais prises.

Oh mon dieu ! Comment ai-je pu être aussi bête ?

**IBNOU**

Je venais de créer un énorme drame, mon plan marchait comme sur des roulettes. Ass voulait me sauter dessus, mais il était retenu par ses deux larbins. Quant à sa mère, cette vieille hypocrite pleurait et traitait Anna de tous les noms. Amsa essayait de calmer la dispute, mais en vain.