La mère porteuse du millionnaire

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ANNA DIOP
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Je prends le téléphone, regardant le 5e appel qu'Ibnou lançait en l'espace de 2 minutes.

Halil : Ana, tu vas vraiment répondre à cet appel ?
Laisse-moi le faire à ta place ?
Je te sens très stressée.

Et je l'étais, un tourbillon d'émotions me consume.

L'anxiété me serre la poitrine, chaque respiration était comme une lutte contre un poids invisible qui pèse sur moi.

Mes mains tremblent alors que je me saisie du téléphone, mes doigts planant avec hésitation sur les boutons.

La peur bat dans mes veines, un rythme implacable qui résonne dans mes oreilles. Pourtant, sous la peur, une détermination farouche vacille comme une flamme tenace qui refuse de s'éteindre. Pour le bien de mon enfant, je dois trouver le courage de répondre à cet appel, d'affronter cet ennemi qui est sans doute ma chair et mon sang. Cet homme qui retient mon enfant captif.

Moi : Non, je vais répondre.
Il est temps que j'affronte cet homme une bonne fois pour toute.

— Allo mère. Enfin, tu daignes décrocher, je pensais même qu'il t'était arrivé quelque chose de terrible.
N'as-tu pas vu mes messages ?
Où es-tu ?
J'ai vraiment besoin de toi en ce moment !

— Ce n'est pas ta mère Ibnou.
Mais plutôt, t'as sœur.

– Anna ? Lance-t-il ?

Avant de directement raccrocher

— Il a raccroché, Halil !

J'essaye de le rappeler, mais il a bloqué le numéro.

— Bordel, numéro bloqué, putain putain !

Halil : calme-toi, on va le localiser, je sais comment m'occuper de ces genres de choses.

— On n'a pas le temps pour cela, HALIL.
Ma tante doit être sûrement en train de se diriger chez Amina Diop.
Dieu sait ce qu'elle va faire !

— Il faut qu'on appelle Ass pour le prévenir. Anna.

J'avais complètement oublié ass Malick

— Mon Dieu ! Oui, et Ibnou a dit qu'il avait tué Mayna Bordel et Ass était partie la voir et on n'a toujours pas de nouvelle.

À la fin de ma phrase, je vois le visage de mon frère se décomposer.

Moi : Que se passe-t-il, Halil ?
C'est à cause de Mayna. C'est ça ?
Je sais que vous avez divorcé et que tu ne l'as supporté plus ,mais je comprends aussi que tu sois touché par son décès.

Il souffle avant de détourner du regard.

— Ce n'est pas grave, Anna, appelons juste Ass, on en parlera plus tard.

Wow, il a appelé 15 fois. J'espère que rien de grave ne lui est arrivé à lui.
S'exclame t'il

Il  se hâtait d'appeler ce dernier que le téléphone de Mami se remit à sonner.

Dring Dring

Le cœur d'Anna s'arrêta une minute en voyant le prénom de celui qui s'y affichait.

— C'est Ibnou, il rappelle.

- Anna ou est ma Mami ? Comment t'es tu procuré son portable ? Je te jure que si quelque chose lui arrive.
Ton fils en payera les conséquences.

Anna : Mon fils ? Wow, t'oserais vraiment tuer ton neveu ? Le sang de ton sang ?

Lui : Comment ça ? Qu'est-ce que tu racontes ?