Chapitre 4

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ANNA DIOP

– Prends place.

Je finis par m'exécuter, ne sachant pas quoi faire d'autres j'étais juste perturbée.   Ah, moi qui ai fui ma famille pour être libre , me revoilà dans une situation assez délicate, ahhhh, c'est devenu problématique.

Elle : ne fais même pas attention à ce que viens de dire mon fils, lance-t-elle, me sortant de mes pensées.

Tu sais, il n'a jamais été comme ça, il était même le contraire de cette personne qui était devant toi.

Pff

Elle : une mauvaise fille, une que j'aimais comme ma propre fille, lui a fait un des pires coups et même s'il ne le montre pas, je sais qu'il n'arrive toujours pas à surmonter cette trahison.

Ne sachant pas quoi répondre à ce qu'elle venait de dire, je lance seulement un.
– Je suis désolée pour votre fils.
Mais qu'est-ce que je peux y faire, moi ? Rien, j'imagine.

Elle : Si bien sûr que tu peux.

Lance-cette dernière en avançant vers moi pour finir par m'attraper les mains.

Moi : Et comment ?

Demandais-je tout en connaissant la réponse ?
Dans quoi veut t'elle m'embarquait celle la
Oh mon dieu, mdr. J'espère que ce n'est pas à ce que je viens de penser.

Elle : ...

Moi : non franchement je peux pas je pourrais pas Désolé, lance-je en me levant du canapé, ne la laissant même pas commencer sa phrase.

Elle : Mais tu ne sais même pas ce que je m'apprête à te dire...

Moi : je l'ai bien deviné, ne pensez pas que je suis bête, madame. Vous voulez que je l'épouse quand j'aurais accouché, votre fille l'a mentionné y'a même pas quelques minutes. Et juste cette idée, mais insupportable déjà : d'un, je ne peux pas épouser votre fils, de deux, je ne veux épouser aucun homme, et par dessus tout, madame, jamais je n'épouserais quelqu'un que je n'aime pas ni ne connaît pas .

Elle : Mais je ne te parle pas de mariage, enfin pas encore.

Moi, je pense que vous ne m'avez pas entendu en fait.

Elle : je veux dire que je veux juste que tu laisse mon fils être proche de son futur enfant et voir le déroulement de ta grossesse. Je veux qu'il soit présent. Peut-être que cette grossesse l'aidera à redevenir l'homme aimable et attentionné que je connaissais. Et même moi aussi, je veux être présent pour voir grandir mon futur et premier petit enfant, et ç, , tu ne voudras pas me le refuser.

Elle prend une pause et s'approche de moi.

— Tu sais, commence-t-elle en me prenant les mains ?

Jamais de ma vie, je n'aurais imaginé cette situation. Non, mais sérieusement, tu t'es déjà un jour imaginé inséminé ?

Moi: me jugez pas s'il vous plaît .

Elle : Non, jamais de la vie. Afin je veux dire, je ne connais pas les raisons qui t'ont poussé à choisir cette voie et jamais je n'aurais cru me retrouver dans cette position. Je me dis que Dieu t'a introduit dans notre vie pour une raison et j'aimerais juste que tu sois proche de moi, que cet enfant soit proche de sa famille.

Moi : mais je ne vais pas vous en empêcher de le voir quand il va naître, je voulais éviter ces genres de situations, une des raisons pour lesquelles j'ai choisi d'être inséminé, mais jamais je ne séparerais un enfant de son père ou de sa mère.
Vous pourriez venir quand vous voulez, ne vous inquiétez pas pour ça.

La mère porteuse du millionnaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant