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# Hôpital privé JSP
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J'étais aux anges. Oh mon dieu ! C'était la meilleure nouvelle que j'avais reçue de toute ma vie.

- Oui, madame, effectivement, vous pourriez vous faire inséminer, mais il me faut l'aval de votre mari.

Je tombai de trois étages.

Moi : Comment ça, mon mari ? Docteur, mon mari est malade depuis qu'il a su qu'il n'avait plus de chance d'avoir un enfant.

Lançais-je, m'apprêtant à sortir mes larmes de crocodile.

Lui : Je suis confus, Anna a-t-elle perdu son enfant ?

Moi : Oui, docteur, et c'est la raison pour laquelle mon mari est totalement désespéré, et moi encore plus. Je vous en supplie, il faut que vous m'aidiez. Faites-moi cette insémination maintenant, tout de suite. D'autant plus que je suis en pleine ovulation, c'est comme si le monde m'avait dit de venir ici ce soir.

Il fit mine de réfléchir.

Moi : Docteur, je vous en supplie...

Lui : Madame, je compatis sincèrement. Mais nous ne pourrions refaire la même erreur. Il me faut l'aval de votre mari, et ceci est indiscutable. Voici ma carte, quand vous irez chez vous, demandez à votre mari de m'appeler.

Je vous souhaite de passer une agréable soirée.

Sur cette dernière phrase, il partit. Je manquais de tomber, mes larmes commençaient à couler. Je me sentais dégoûtée.

- Oh mon dieu ! La seule chance que j'avais pour retourner auprès de Ass vient d'être foutue. Putain !

— Je ne dirais pas cela si j'étais vous.

Je me retournai, faisant face à une jeune femme, une infirmière dirais-je.

Elle se tenait devant moi, un sourire aux lèvres.

Moi : Qui êtes-vous ?

— Oh, qui suis-je ? Bah, je suis celle qui peut t'aider à obtenir ce que tu veux, ma belle.

Lança-t-elle fièrement en touchant de manière sensuelle sa blouse.

# ASS MALICK
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J'étais assis sur la chaise se trouvant dans ce couloir depuis l'annonce du médecin. Oh mon dieu ! J'ai perdu un enfant, le seul enfant que j'aurais vraiment pu avoir.

Ma mère : Ass, parle-moi, je sais que cela fait mal, mais je pense que tout arrive pour une raison. Cette fille n'était pas destinée à t'apporter un enfant, et j'en suis même ravie.

Amsa : Ay maman ! Qu'est-ce que tu racontes comme ça ?

Elle : Ah, que Dieu me pardonne, mais je dis ce que je ressens. J'aimais cette fille de tout mon cœur comme si j'étais sa propre mère, mais depuis le début, elle ne faisait que jouer de nous. Je ne pense même plus que cette grossesse était une coïncidence, elle a dû tout planifier avec sa mère et sa maudite tante. Je ne sais comment Ibnou s'est mêlé dedans, mais on va le découvrir. Et heureusement nos cœurs sont purs et propres, c'est pour ça que ceux qui veulent nous nuire finiront par se détruire eux-mêmes.

Moi : Mère, s'il te plaît.

Elle : Mon fils, je ne dis que ce que je pense, et je suis même surprise que tu sois aussi calme. Lève-toi, va voir comment tu peux récupérer la dépouille de l'enfant, on va lui organiser un enterrement digne d'une Ndiayenne, et après, on s'occupera du cas de ces maudits.

Je me levai directement, j'en avais marre d'écouter les bêtises de ma mère. Je ne savais pas ce qui l'avait piquée, mais elle avait assimilé la dose maximum.

La mère porteuse du millionnaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant