L'île

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Lorsque les temps sont durs et que l'on perd espoir, la première chose à laquelle on pense c'est abandonner.

« Abandonner », ce mot est devenu très dangereux pour moi depuis cet « incident ».

A notre époque, les guerres qu'il y a eu dans le monde se sont terminées, l'énergie électrique se fait rare et presque tout les puits de pétrole sont à sec. Tout fonctionne avec les barrages hydrauliques, les panneaux solaires, et une nouvelle technique de culture de constituants électriques.

Les guerres liées à la conquête du territoire étaient le dernier des soucis du gouvernement mondial, toute la planète œuvrait pour un avenir meilleur. Après les émeutes dûs au manque de pétrole et d'essence pour les véhicules et l'électricité, les grandes cités qui avaient été totalement détruites ont commencés à se reconstruire.

Nous sortions d'une des périodes les plus sombres de l'histoire de l'humanité, des guerres civiles sans précédent, aucun pays n'était en accord avec sa population, on appela cette période « l'époque noire ». De nouveaux gouvernements furent bâtis, de nouvelles union entre pays naissaient, de nouvelles monnaies furent frappés, et de nouveaux plan gouvernementaux furent crées, dans le but de produire de l'énergie sans épuiser les ressources de la nature.

Je suis née en 2492, vingt ans après la fin de l'époque noire qui avait duré près de quatre ans, c'est un miracle que l'humanité ait déjà survécu jusque-là.

Je n'ai pas connu cette période, mais mes parents, qui n'étaient que de jeunes enfants à ce moment, oui. Notre siècle avait été marqué par ce temps et les différentes nations ne ménageaient pas leurs effort pour maintenir la paix fragile qui avait été instaurée.

Nous nous sommes rendu comptes bien trop tard que notre planète allait mourir si nous n'arrêtions pas de consommer autant, et aussi, bien après le carnage de l'époque noir.

Désormais des associations replantent des arbres partout dans le monde, et les voitures ainsi que les bateaux fonctionnent au G.M.L

(Gaz Méthane liquéfié) les avions se déplacent grâce à l'énergie électrique produite par des panneaux solaires et les hommes utilisent les transports en communs pour chaque déplacement trop long pour l'utilisation d'un vélo.

L'homme n'as pas abandonné tout espoir, notre espèce a travaillé dur pour conserver la planète jusque là, et les efforts continuent jusqu'à ce que l'on trouve le moyen de voyager plus vite que la lumière.

La recherche de nouvelles planètes habitables était en cours, mais rien de bien concluant.

Moi je voulais juste vivre assez longtemps pour assister à l'une des plus grande découvertes de l'histoire de l'humanité, je voulais savoir s'il y avait de la vie autre part que sur terre dans notre univers.

Je voulais savoir si nous n'étions pas seuls et si nous pouvions recevoir de l'aide de quelqu'un d'autre dans la galaxie.

Je ne m'attendais pas à ce qui allait m'arriver, j'avais eu une vie normale jusque là. Au départ tout commença comme un voyage en mer, tout ce qu'il y a de plus normal, et si j'avais abandonnée, je serai morte et je ne pourrai pas vous raconter cette histoire.

Nous sommes en 2502, mon nom est Sulfuria Aquamon. Ma mère et mon père m'ont donné ce nom car ils s'étaient rencontrés en étudiant un volcan qui venait de naitre. Sulfurix, son nom était dû à l'énorme quantité de souffre trouvé sur ses flans.

La dernière chose dont je me souvienne, avant l'incident, c'est que mes parents et moi étions sur un bateau avec une douzaine d'autres scientifiques pour étudier une anomalie énergétique comme on n'en avait jamais observée. Accompagnés par quelques astronomes, ils devaient déterminer la provenance et la nature de l'énergie, comment elle était produite et comment elle pouvait avoir une masse.

L'étoile terrestreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant