La lumière

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Nous avions terminé nos examens au C.R.A.I. et nous avions terminé l'exposition sur la biologie des animaux infectés marins aussi nous nous promenions en ville en grands explorateur et un peu pour faire du lèche-vitrine.

Cela devait faire une bonne heure que nous marchions alors nous décidâmes de nous arrêter sur la terrasse d'un café pour faire une pause. Nous discutions de l'exposition et des résultats de nos examens :

« Et bah ! Tu te rends compte que les poulpe géants ne vivent même pas dans nos océans ! Ils en avaient fait du chemin pour venir te chercher !!

- Raison de plus pour ne pas les avoir laissé m'attraper! Tu imagine faire tout ce chemin dans le tentacule d'un poulpe ?

- Je ne voudrais pas essayer ! Ria-t-il

- Moi non plus !

- Alors tes résultats ?

- J'ai développé l'instinct maternel, mais ça je m'en doutais un peu vu mes réactions dès que je vois un bébé qui pleure dans la rue.

- C'est limite si tu ne te jette pas sur lui pour le consoler ! Ria-t-il.

- Sinon mis à part mes hormones qui accentuent ma force de mutante, tout est normal pour une femme enceinte.

- Je me demande comment tu fera pour changer les couches avec ton odorat. Ria-t-il.

- Je me mettrait une pince-à-linge sur le nez ! Riais-je à mon tour.

- En tout cas, avec ce genre de vêtement on ne dirais pas que tu es enceinte.

- C'est pour ça que je les aime, j'ai moins l'air d'une baleine quand je les portes.

- Mais non, t'as l'air d'une femme enceinte normale ! »

Soudain mon instinct commença à me hurler de fuir. Et apparemment celui de Martin aussi vu sa réaction. Heureusement nous avions déjà payé, donc nous partîmes dans la seconde aussi calmement et vite que possible pour ne pas éveiller les soupçons de notre poursuivants.

La personne qui nous suivais étais rapide et tenace car elle ne nous avait pas lâchés après le dixième tournant. Je dis alors à Martin :

« Vu la ténacité de notre poursuivant, on ne va pas pouvoir fuir longtemps.

- On peut essayer de se cacher dans une ruelle.

- Il nous y suivra.

- T'as ton couteau ?

- Toujours avec moi depuis mon agression tu le sais.

- Génial j'ai le mien aussi, s'il nous attaque on pourra se défendre tous les deux.

- Je peux savoir pourquoi tu te trimbale avec ton couteau ?

- Au cas où un con nommé Sélexis se ramène pour t'emmerder.

- T'es sérieux ?

- C'est un héritier au trône, j'ai lu assez de livre d'histoire et vu assez de série se déroulant à l'époque du moyen-âge pour savoir qu'un bâtard est quelque chose qu'un futur empereur aimerais voir enterré.

- Tu sais que Selexis n'est pas comme ça.

- C'est la meuf qui s'est fait torturer par un scientifique de l'empereur qui dit ça ?

- Ok, ton argument est valable. Ruelle abandonné dans deux mètres à droite, prépare ta lame.

- Prépare ton téléphone pour appeler les flics au cas où. »

Nous tournâmes et avançâmes dans la ruelle de manière à nous camoufler dans l'obscurité. Notre poursuivant avança à notre porté, Martin se glissa derrière lui et plaça sa lame sous son cou :

L'étoile terrestreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant