L'étoile terrestre

Une vie normale

Après le départ du navire, moi et ma mère sommes rentrées à la maison. J'ai continué dans une filière S.A&F.M pour devenir scientifique, mais avec des cours de survie un peu plus réglementaires par rapport au programme.

J'ai travaillé très dur, j'ai reçus un prix d'excellence pour mon assiduité en cours et mon travail régulier. Martin lui à reçut un prix pour ses notes parfaites dans toutes les matières, même les cours de survie. Cindy s'est redirigée vers une filière littéraire dans le but de devenir professeure, et la plupart des pimbêches de ma classe ont finis en C.A.P travaux manuels ou service.

Ma mère et moi passions du temps ensemble. Elle me parlait de son travail avec les drones de défenses, elle me parlait aussi de comment elle avait rencontré mon père sur un camp militaire. De temps en temps nous allions faire du shopping, et nous passions par le magasin de chasse, une passion qu'elle et moi avions en commun.

Un jour elle m'avait emmené avec elle pour une partie de chasse avec ses amis du travail. Je ne savais pas vraiment me servir d'un fusil, et je n'ai pas attrapé grand-chose. Après j'ai mis au défis le meilleur chasseur d'attraper le plus de lapins à mains nues. Il à accepté en étant sur de gagner, mais jamais je n'oublierai son visage lorsqu'il à compris qu'il avait perdu contre moi.

J'ai commencé à envisager une formation militaire, mais je restais toujours attachée à des études de scientifiques. Les jours au lycée s'écoulaient paisiblement, je sortais retrouver mes amis de temps en temps et nous parlions de tout et de rien. De temps en temps nous sortions voir un film de science fiction ou encore un film de survivants. A chaque fois nous faisions la liste des choses que les protagonistes n'avaient pas faites où auraient du faire pour survivre.

J'avais de temps en temps droit aux questions du genre « quel à été ton premier reflexe quand tu es arrivée sur l'île ? » ou encore « comment tu as fait pour survivre aussi longtemps ? » mais quand j'eus fini de conter tout les détails, nous sommes rapidement passés à autre chose.

L'installation des habitants de l'étoile terrestre se faisait petit à petit, des quartiers ont été créés pour les accueillir et des installations spéciales ont été mises à dispositions pour leurs malades et leurs recherches. L'intégration se faisait doucement et pacifiquement, avec quelques petits accrochages naturellement mais rien de bien conséquent.

A la fin de mon année de seconde, le gouvernement a annoncé un programme d'insertion scolaire ; des élèves Staréens devaient intégrer certains de nos cours selon leurs choix et leurs capacités. Certains d'entres eux se sont inscrit aux cours de survie, d'autres au cours d'anglais et d'autres encore aux matières scientifiques. Dans la plupart des classes du lycée, des groupes se sont formés : terriens d'un côté et staréens de l'autre. Dans notre classe les élèves avaient moins de mal à créer des liens, surtout grâces à Selexis qui a laissé des traces positives par rapport à l'acception de l'autre.

Selexis me manquait beaucoup, nous avions quelques entrevues vidéo de temps en temps, mais ça n'en restait pas moins difficile d'être séparé de lui. Après un certain temps, au milieu de mon année de première j'ai arrêté de répondre à ses appels vidéo, prétextant être occupée. A chaque fois que je le voyais, la distance entre nous devenait plus pesante et insupportable, j'arrivais difficilement à lui cacher. Quand j'en parlais à ma mère elle me disait qu'il comprendrait surement si je lui expliquais convenablement lors de notre prochaine rencontre, mais j'avais beaucoup de mal à imaginer. J'avais aussi tellement d'incertitudes, il avait tout pour plaire et il y avait des centaines d'autres femmes beaucoup mieux pour lui sur son vaisseau, je n'arrivais plus à nous imaginer ensemble sachant cela. J'en parlais à Cindy, elle tentait de me réconforter et elle me parlait de ce que sont père lui disait avant l'incident :