11.3

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Précédemment :

Tout le monde observa Pugsley qui penchait la tête de côté avant d'afficher une expression surexcitée, tous ses membres frémissants d'expectative. « Oh oui, pitié, pitié. » souffla-t-il d'une voix vibrante d'émotion.

....

« Qu'est-ce qu'il y a ? » s'enquit Hermione, d'une voix à peine audible.

« Je pense qu'il est en train de supprimer ses restrictions ! »

« Ses restrictions ? » répéta Hermione avec incompréhension.

« Pourquoi chuchotez-vous ? » s'étonna Marcus. « Ces deux-là sont tellement plongés l'un dans l'autre que vous pourriez sucer le sang d'une poissonnière jusqu'à la dernière goutte sans qu'ils prêtent la moindre attention aux vagissements de cette dernière. »

« Que se passe-t-il ? » demanda à son tour Ginny.

« Il y a quelques années, Mercy s'est mise à faire preuve d'un peu d'impulsivité… » commença Pugsley.

« Un peu d'impulsivité ? » se récria Marcus. « Elle a cassé ma jambe gauche, mes deux bras et mon nez ! »

« Tu es un vampire, tu ne comptes pas. » réfuta Pugsley avec un sourire. « Bref, ils se sont mis d'accord pour que Harry appliquent des restrictions sur elle, et qu'en retour, il prenne soin d'elle. »

« Il est en train de lever ces restrictions. »

Harry fit un pas de recul, ses mains retombant contre son corps avant de les lever à nouveau pour défaire lentement la robe scolaire de Mercredi. Avec une tranquillité que seule conférait une habitude devenue rituelle, il se positionna derrière elle et l'aida à se débarrasser de l'uniforme. Il plia la robe soigneusement et la déposa par terre, avant de tourner autour d'elle pour lui faire de nouveau vis-à-vis.

Mercredi leva les bras sur les côtés, pendant que Harry défaisait les boutons de sa chemise. Comme précédemment il se positionna ensuite derrière elle pour l'aider à enlever la chemise, laissant découvrir une camisole blanche.

Un grand nombre de garçons prêtaient à présent une attention accrue à la situation.

Harry sortit sa baguette et recula et, au plus grand désappointement de bien plus d'élèves que prévu, il transforma sa jupe et sa camisole en une simple mini- robe épousant son corps. Sous la jupe, une paire de shorts moulants firent leur apparition.

Mercredi repositionna de nouveau ses mains contre son corps, tandis que Harry brandissait sa baguette. Il prononça quelque chose dans un murmure, et ses mains se mirent à briller d'une lueur dorée. Une fois sa baguette de nouveau dans sa poche, il plaça ses mains sur l'épaule gauche de Mercredi, et les fit glisser tout le long de son bras.

Tandis qu'il déplaçait ainsi ses mains, le bras de Mercredi adoptait sur leur passage la même lueur dorée pendant un moment, avant de reprendre son teint initial.

Harry répéta cette action sur le bras droit de Mercredi, avant de faire de même sur le devant et les côtés du haut de son corps.

Il posa un genou à terre, et fit glisser ses mains sous la robe de Mercredi, parcourant ses jambes de haut en bas. Toujours à genoux, il s'empara de sa baguette et métamorphosa ses chaussures en bottes de randonnée confortables.

Il se leva et se positionna derrière elle pour appliquer la même méthode à son dos. Mercredi fit tournoyer la dague dans sa main gauche avant de la lancer haut dans les airs.

La dague, tournoya dans les airs, semblant planer un moment lorsqu'elle atteignit l'apex de sa trajectoire, avant de se soumettre à la gravité et retomber.

Le regard toujours fixé sur Harry, Mercredi tendit son bras, et laissa la lame dangereusement acérée tomber dessus.

Un léger tintement retentit lorsque la dague rebondit sur la peau intacte de son bras.

La main droite de Harry jaillit en un éclair et il saisit la dague au vol, et la lui rendit.

La physionomie du visage de Mercredi était la plus épanouie que Rogue lui avait jamais vu révéler, et tout comme Pugsley, elle frémissait perceptiblement d'excitation.

Severus laissa échapper un petit sourire. Lorsqu'il était petit garçon, il avait lu des histoires dans lesquelles la gente demoiselle aidait le héros à revêtir son armure avant d'aller livrer bataille. Le rituel auquel ils avaient assisté était similaire à ceci près que c'était Harry qui préparait Mercredi pour la bataille.

Pour quelle raison donc, il ne se l'expliquait pas vraiment, puisqu'avec plus de mille personnes capables de lancer le sort du Patronus, ils pouvaient aisément avoir raison des Détraqueurs.

Harry se tourna et se dirigea vers les portes qui s'ouvrirent obligeamment devant lui et il sortit, accompagné d'une Mercredi au pas sautillant.

La Grande Salle toute entière sembla rester figée suite à leur départ, puis Pugsley et Marcus parvinrent à devancer tout le monde et furent les premiers à gagner les portes, puis le reste du Corps Etudiant recouvrit ses esprits et se mit en branle pour leur emboîter le pas.

Rogue grommela de mauvaise grâce, car en raison du mouvement il dut se résoudra à attendre afin de pouvoir quitter la Grande Salle à son tour. Lorsqu'il arriva enfin à l'extérieur de l'école, et parvint à retrouver les premières loges devant la foule, il put voir Harry et Mercredi se tenir devant eux, observant les Détraqueurs – qui s'étaient arrêtés à quelques centaines de mètres de l'enceinte de l'école – regroupés en une intimidante masse informe et noirâtre.

Le Patronus de Harry avait forcé les Détraqueurs au sol, les empêchant de gagner la voie des airs tandis que celui de Mercredi était la raison du regroupement des Détraqueurs en un même endroit.

« Mercredi. » dit Harry. Il exécuta un mouvement avec sa baguette, et une longue boîte rectangulaire apparut dans sa main. Il l'ouvrit, et en retira une épée. Il l'offrit à Mercredi, qui dégaina la lame incurvée de son fourreau.

« Oui, mon amour ? »

« Tue-les. Tue-les tous. »

....

Voilà la dernière partie du chapitre 11.

les parfaits serpentardsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant