𝑰𝒍 𝒆𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔... [Fanfiction ⒿⒺⓁⓈⒶ⃝/ⒷⒾⒼ⑤]

Chapitre 6 : Interrogatoire et Pyromanie

- Bon, expliques-toi.

Il me regardait perdu.

- T'expliquer quoi ?

- Tout ! La forêt est-elle devenu un lieu  touristique où quelque chose du genre ? Si oui, comment ? Et si non, comment serais-tu pour les éléments ? Tu les connais ? Comment as-tu compris que la chute d'Arendelle était de leur faute ? Le questionnai-je sans lui laisser le temp de répondre.

- Heu... non c'est jamais devenu un lieu touristique vu les batards qui y ont vécu-

- Les batards ? Ma mère en faisait parti, alors ravale tes mots.

- Comment voulais-tu que je le sache ? Demanda-t-il les mains en l'air.

- Tu m'as l'air de savoir tant de choses, que j'aurais cru que tu l'ignorais pas. Lachai-je d'un ton froid.

Il ne bougeait pas, il restait là, devant moi, toujours aussi perplexe. Je croise les bras et soupire :

- Je veux juste savoir si tu n'es qu'une création de mon imagination ou bel et bien quelqu'un.

Il s'affale sur une chaise, profitant de la vue.

- C'est beau, hein, essayait-il de changer de sujet.

- Jack, je veux des réponses, demandai-je plus sèchement. Qui es-tu.

Il cherchait une escapade, mais il n'y en a pas, et même si il en trouvait une, je l'esquiverai. Je le voyais dans son regard, il ne comprend pas pourquoi je cherchai à savoir tant de chose. La raison est que toutes met étranger ici, et lui, n'est pas normal.

- Je suis un être qui sort tout droit de ton imagination, c'est tout. avoua-t-il, fuyant mon regard constant.

Est-ce la vérité ? Je n'en sais rien. Mais si c'est un mensonge, il ment très bien car son air et très sérieux. Je ne peux pas voir son expression. Peut-être il se moque de moi ? Ça m'a l'air probable. Mais que se soit la vérité ou un mensonge, c'est une réponse.

- Et quel genre d'être imaginaire es-tu ? Demandai-je en attrapant son bâton.

- Quel genre ? Fit-il en posant enfin son regard sur moi. Je te l'ai déjà dit hier, pas explicitement, mais tu as du le remarquer. Enfin ça se voit, non ?

- Ah, oui. Invisible, mais cela est normal, dis-je en me remémorant ce qu'il m'avait dit la veille. C'est pas vraiment ça que j'entendais par "genre".

- Je suis un homme. Maintenant redonnes-moi mon bâton.

Il avait son bras tendu vers moi, attendant certainement que je lui rend son bien. Jack Frost est un idiot certes, mais il doit bien savoir que sa réponse n'est toujours pas ce que j'attend, mais je vais laisser tombé pour cette fois.

- Quel âge as-tu ? Enchainai-je en cachant son houlette dans mon dos.

- Ça ne te regarde pas, lachait-il. Rends-le m-

- Tu as des pouvoirs ? Tu parles avec les animaux ? L'interrompai-je.

- Non, tu me prends po-

- T'as des cheveux magiques ? Enchainai-je.

- Quoi non-

- J'ai une cousine qui en avait avant.

- Ravi de le savoir. Dit-il las de toutes ces questions.

- Tes mains sont magiques ? Continuai-je.

- Je- ... non.

Il eut quand même un temps d'hésitation à celle là. Peut-être qu'il ment ou peut-être que... je regarde ce qui était dans mes mains à ce moment là. Un bâton de berger qui m'avait l'air tout à fait normal. Mais ça ne marche pas avec moi.

- Ce bâton est magique, alors ? Fis-je en me tenant penché contre le manche.

- Absolument pas, d'ailleurs tu me le repasse.

Je ne pus riposter qu'il me l'arracha des mains. Il à l'air d'y tenir. Étrange tout ça. Je vais garder cette information, si je devais lui faire un jour un nouvel interrogatoire. Bon, mes questions sur qui il est, seront pour plus-tard, quand il me fera confiance.

- Bon je peux partir maintenant ? J'ai faim.

- Non, dis-je simplement.

Il semblait déçu, mais ne bougea pas.

- Dis, c'est grâce à cet... euh...

- Ordinateur, se fatiguait Jack.

- Oui cela ! M'exclamai-je. Est-ce que c'est avec cet ordinateur, que tu sais tout ?

C'est peut-être une question stupide mais je veux vraiment savoir.

- Non, le bouche à oreille est plus pratique, répondit-il. Puis quand une information me plaît je vais sur le terrain et j'observe. Il met déjà arrivé de voir des choses totalement extraordinaires grâce à cette manière.

Il allait se lever, sûrement pour partir mais je le retiens par le bras.

- Attends. Que veux-tu dire par des "choses totalement extraordinaires" ?

Il sourit puis haussa des épaules. Ça m'énerve qu'il ne veux rien dire. Je me lève à mon tour et le suis jusqu'à ce qu'il s'arrête devant la porte.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Il ne répond pas, mais me fait signe de me taire. Je ne bouge pas et ne dis plus rien. Je tend l'oreille, aucun bruit ne se faisait entendre. Quand une odeur nauséabonde arriva à mes narines, une odeur de souffre. Du gaz. Il y avait du gaz. Jack avait du le sentir aussi car il se boucha le nez. Je tourne la tête à la recherche de la source mais il faisait encore trop sombre pour que j'y vois quelque chose. D'où venais cette odeur ?

Je baisse le regard et vis une légère fumée verte m'arrivant aux genoux, je recule pour m'éloigner le plus de celle-ci et arrive dos à la porte. Je ne dois pas l'ouvrir, le gaz pourrait s'y éparpiller et donc je mettrais en danger Anna. Je pourrai le geler, mais non. Mérida pourrait regarder par la fenêtre et me voir, Jack, bien qu'il se dit imaginaire, est là et je ne lui fais pas confiance. De plus, ce gaz n'a pas put arriver ici tout seul, quelqu'un doit être là et donc me verrais utiliser mes pouvoirs.

J'essaie tant bien que mal de ne pas vomir tout en me bouchant le nez. Quand soudain une petite lumière rougeâtre apparut dans les airs se rapprochant dangereusement de la fumée, une flamme. Je me senti alors voler. Sans vraiment comprendre pourquoi, je me suis retrouvée sur le toit et vu l'endroit où j'étais s'enflammer. J'y ai échappée bel. Les flammes n'étaient pas assez puissantes dépasser les solides murs de pierre de la maison dans laquelle étaient encore ma famille mais assez pour tuer toute personne ayant le malheur de s'y trouver.

D'ailleurs Jack était là. Si il peut interagir avec des portes ou des objets, les flammes peuvent bien le toucher lui aussi !

- JACK ! criai-je en me penchant vers les flammes.

Il n'y avait rien pas même une ombre. Je me penche encore, encore et encore mais toujours rien. Jusqu'à presque glisser sur la ponte mais un bras me rattrape juste avant.

- Je suis là, pas besoin de tomber tête-la-première dans le feu, me rassura Jack.

Il était lui aussi assis sur le toit. Il me remonte et je me mis alors correctement de manière à ne pas tomber. J'observais désormais les flammes. Une silhouette en sortit. L'incendie s'atténua et nous pouvions maintenant discerner le fautive : un homme, recouvert de la tête aux pieds d'une espèce d'armure écaillée, une épée de feu à la main.

Que nous voulait-il ? Est-ce courant aujourd'hui de tout brûler ? Les flammes ne lui faisaient donc rien ? Est-ce le diable ?

- Tu le connais, Jack ? chuchotai-je sans décrocher mon regard de l'inconnu, terrifiée.

- Pas du tout, fit-il bizarrement, émerveillé.

L'homme nous remarqua et releva la tête vers nous et nous dit, de sa voix étouffée par son casque :

- Je cherche Mérida.