𝑰𝒍 𝒆𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔... [Fanfiction ⒿⒺⓁⓈⒶ⃝/ⒷⒾⒼ⑤]

Chapitre 14 : Un court principe

— Ils ne sont pas morts, je te le répète depuis tout à l'heure ! a crié Jack. Rends-le-moi maintenant !

— Elsa dépêche ! Je le retiendrai pas plus longtemps ! a crié à son tour Harold.

— Je trouve pas le motif parfait ! ai-je crié moi aussi.

Personnellement, je n'ai pas pensé une seule fois que les voisins nous portaient dans leurs cœurs.

Jack essayait d'attraper son bâton, que j'avais bien sûr et Harold était entre nous deux, retenant Jack. Harold avait beau être plus grand que Jack, il était frêle et vraiment pas large. Il avait de la chance que Jack n'avait pas pensé à utiliser ses pouvoirs à ce moment-là.

J'avais prévu d'écrire quelque chose sur le bâton et sur Jack mais il se laissait pas faire alors avec Harold on a abandonné pour garder seulement la houlette.

— Elsa, a dit Harold qui fatiguait, fais comme on a dit tout à l'heure !

J'ai acquiescé et rapidement j'ai commencé à écrire avec mes pouvoirs. La surface était fine mais j'ai réussi.

— Fini !

Harold a lâché prise et Jack a accouru m'arracher son bâton comme si c'était la chose la plus précieuse sur cette planète.

— Alors ? m'a chuchoté Harold pendant que Jack déchiffrait ce que j'avais écrit. T'as eu de la place ?

— Oui mais c'était compliqué je n'ai pas pu tout écrire.

Jack a plissé les yeux sur son manche.

— Vous êtes des gamins, vraiment, a-t-il dit en lisant ce que j'avais écrit c'est-à-dire : HAROLD ET ELSA SONT DES DIEUX.

Le manche était trop fin pour que je puisse écrire la phrase complète alors j'ai abrégé. La vraie phrase était : HAROLD ET ELSA SONT DES DIEUX MAGNIFIQUEMENT PUISSANTS QUE LE MONDE DOIT VÉNÉRER, JACK FROST, LUI, EST UN ABRUTI. C'était malheureusement beaucoup trop long.
Jack a frotté avec la manche de son pull sur le message.

— Le pire c'est que c'est pas ma glace, je peux pas l'effacer, a-t-il marmonné avec ennuie. (Il s'est ensuite adressé à son arme:) Mon pauvre bébé, qu'est-ce que t'ont fait ces monstres ?

Avec Harold nous nous sommes regardé et avons éclaté de rire. Bien évidemment que Jack a raison, ma famille n'est pas morte. Si cela serait le cas, mon instinct de grande sœur m'en aurait fait part (et il ne se trompe jamais !). Mais malheureusement pour Jack, Harold m'avait persuadé en détaillant se qu'il voulait écrire.

— Alors, a dit Harold, je veux un sacrifice je suis un dieu tu as vu !

Jack lui a lancé le regard le plus noir que je n'ai jamais vu et pointé son bâton vers lui. Un éclair bleu en a surgi et a foudroyé Harold, qui en moins d'une seconde s'est retrouvé dans un grand bloc de glace.

— Le dieu des abrutis, a précisé Jack.

Il s'est ensuite tourné vers moi mais a relevé son bâton en soupirant.

— Moi aussi je veux un sacrifice, ai-je soufflé en souriant innocemment. C'est si dommage que tes tours de magie ne me font rien.

— Ouais. Ça peut juste te gêner.

Sur ces mots j'ai entendu un espèce de craquement au dessus de ma tête. Quand je l'ai relevé, j'ai juste eu le temps de voir une masse blanche me tombait dessus. Je me suis retrouvée ensevelie sous une montagne de neige. À ce moment là, j'étais contente que personne d'autre soit dans la cuisine.

J'ai bu la tasse. Enfin, manger plutôt car la neige ce n'est pas liquide. J'ai finalement réussi à en sortir. J'ai cherché Jack du regard mais il n'était plus dans la pièce.