Chapitre 19

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POV : Caspian

- Caspian ! Caspian ! 

Peter me soulève et me secoue. Mon regard cherche Alina. Je l'a vois se faire soulever et emmener dans un arbre. Un arbre ? Je regarde autour de moi et vois des arbres arrivés de tout les côtés. 

- Lucy a réussi. 

- Alina ...

L'arbre enfonce Alina dans ses feuilles et la fait disparaitre de ma vue. Je veux commencer à grimper pour aller la sauver mais Peter m'en empêche. 

- Caspian ! Il faut terminer la bataille. L'arbre a sûrement emmener Alina en sécurité ! Il faut que tu viennes te battre avec nous. Alina ne voudrait pas que tu abandonnes. 

Il a raison. Alina me tuerait si elle savait que j'ai pas fini la guerre. Mais en même temps, elle vient de mourir quasiment sous mes yeux. Elle a eu le ventre transpercer. 

Au loin, je vois les telmarins s'enfuirent vers le geai de Beruna. Je me secoue la tête pour reprendre mes esprits. Je suis tirailler entre deux choix. Edmund m'attrape l'épaule et me force à courir avec lui. Où est-elle ? Est-elle morte ? Non ! Elle ne peut pas. Je ne veux pas. 

Je ne remarque même pas que nous arrivons près du fleuve. Les soldats se sont arrêtés. De l'autre côté du pont, Lucy se tient avec son petit couteau à la main. Elle est rejointe par Aslan. Aslan ! Oui, lui, il pourra aider Alina. 

Il lance un énorme rugissement et d'un coup, Posséidon sort de l'eau pour engloutir le seigneur telmarins. Aslan et Lucy se trouvent maintenant sur l'autre berge. Nous traversons le fleuve pour les rejoindre. Une fois devant eux, nous nous agenouillons. 

- Levez-vous rois et reines de Narnia. 

Je reste à terre. Je ne suis pas encore roi. Et je ne veux pas le devenir si Alina est n'est pas à mes côtés. 

- Levez-vous tous. 

- Je ne pense pas être prêt. 

- C'est précisément ce qui me fait penser que tu l'es. 

Je me redresse et me mets face à lui. 

- Aslan ... Alina ... 

- Je sais ce que tu vas me demander Caspian. Mais désormais, seule Alina est maître de son destin. C'est à elle de choisir si elle veut revenir ou pas. 

Mon coeur fait un bon dans ma poitrine. Elle ne peut pas mourir. Je ne me vois plus vivre sans elle. 

- Nous ne devons plus qu'attendre et espérer. 


                *** 

POV : Alina. 

Une lumière aveugle m'oblige à fermer les yeux. Je suis allongée sur le sol. Quand mes yeux s'habituent à la lumière du soleil, je m'aperçois que je suis près d'un lac. Je m'assois et me touche instinctivement le ventre. Je n'ai plus rien. Même pas une douleur. 

Je me lève et observe les alentours. Je suis déjà venue ici. Je reconnais ce lac. Un mouvement dans les feuillages me fait me baisser. Entre les branches, je vois une petite fille. Je m'approche pour l'observer un peu plus. Mon dieu... C'est ... moi ? 

La petite fille s'approche de l'eau pour y trempé sa main. Alors qu'elle y était presque, un petit garçon, à peine plus agé qu'elle, l'a fait sursauté. 

- Hey ! Qui es-tu ? 

- Toi qui es-tu ? 

Je souris, je me reconnais bien là. Déjà méfiante à 8 ans. 

- Je m'appelle Caspian. J'habite au château. Et toi ? Tu viens du village je suppose. 

Caspian... Je nous observe de loin. Je l'avais donc déjà rencontré. Pourquoi je ne me souvenais pas de lui alors ? 

Je me vois m'enfuir en courant. Sans réfléchir, je cours à mon tour dans la même direction. Je m'engouffre dans la forêt, me perdant entre les arbres. Après un moment, je tombe sur une vieille cabane en bois. J'entends des petits gémissement provenant de l'intérieur. Je m'approche d'une des fenêtres. 

J'entends des bruits de sabots et vois Ouragan entrer par la porte. Il s'approche d'un petit panier et s'abaisse. Il sort un petit bébé et l'enroule dans une couverture. 

- Que fais-tu ici petit bébé ? Où sont tes parents ? 

Le bébé commença à pleurer. De la magie commença à émaner de lui. Enfin ... De moi. C'est moi ce bébé. C'est mon histoire. 

- Oh ! Mais tu es un petit être magique toi. Ne t'inquiète pas. Je vais t'amener auprès des miens et tu auras une famille. 

Ouragan me berce jusqu'à ce que j'arrête de pleurer. Une larme coule sur mon visage. Je me rends compte maintenant qu'il m'a sauvé la vie. J'aurai pu mourir seule dans cette cabane abandonnée. 

- Alina ... Il est temps qu'on parle tout les deux. 

Cette voix. Malgré que je ne l'avais jamais entendu auparavant, elle me parut familière. Je me retourne pour lui faire face. 

- Aslan. 

Narnia : le prince Caspian et le phœnixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant