Je t'aime, c'est tout

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Nous marchions tranquillement dans les bois main dans la main, profitant de l'instant présent.

Nous écoutions le chant des oiseaux. Le pics tapant frénétiquement contre un tronc, le coucou nous saluant. Nous observions les arbres revêtir leur habit d'automne. Leurs feuilles verdoyantes laissant place aux teintes jaunes, oranges ou encore rouges tel un feu chatoyant. Certaines tombaient déjà venant couvrir le sol dans un tapis magnifique.

Mais je l'observais aussi, elle. Souriante, pleine de joie, émerveillée face à ce spectacle fabuleux.

Elle, elle était la raison de mon sourire, la source de ma joie et la cause de mon émerveillement. Elle était mon spectacle fabuleux.

Je lui lâchais la main et m'arrêtais un instant,  me plaisant à la voir évoluer ainsi. Je la regardais marcher puis tournoyer au milieu de la farandole de feuilles. J'écoutais son rire innocent s'élever parmi les cimes des géants qui nous entouraient. Le soleil couchant perçait la forêt de ses rayons, rendant la scène des plus sublime. Je gravait au plus profond de ma mémoire chaque instant, pareille à une photographie.

Elle s'arrêta et me regarda, un sourire radieux ornait ses lèvres si délicates. Son regard était d'une tendresse inégalée.

Alors je ne pouvais  m'en empêcher. Je sortais mon appareil photo pour l'immortaliser. Je prenais plusieurs clichés jouant avec les couleurs et la luminosité de notre spot d'un jour et elle se prêtait au jeux, jouant les modèles. Elle était parfaite, sous tous les angles.

Notre séance improvisée touchant à sa fin, elle s'approchait de moi, passant ses bras autour de ma taille. Son sourire ne l'avait pas quitté.

Je lui faisais signe de ne pas bouger et allait poser l'appareil sur une souche d'arbre non loin de nous. Une fois le cadre parfait et le compte à rebours déclenché, je revenais à ses côtés. Ses mains reprenaient possession de mes hanches tandis qu'une des miennes venait se loger au creux de ses reins, l'autre se posant délicatement sur sa joue. Mon regard ne quittait pas ses yeux d'un vert si chaleureux, parsemé de touches de bleu et de marrons ici et là, me faisant sentir comme à la maison.

- Pourquoi me regarde tu ainsi ? m'avait-elle demandé doucement.

- Pour rien. Je t'aime, c'est tout. Lui avais-je répondu dans un murmure.

Son sourire s'étirait sur son visage et sans attendre de réponse, je venais capturer ses lèvres des miennes dans un tendre baiser.

ℍ𝕚𝕤𝕥𝕠𝕚𝕣𝕖 𝕕'𝕦𝕟 𝕤𝕠𝕚𝕣, 𝕕'𝕦𝕟𝕖 𝕟𝕦𝕚𝕥, 𝕕'𝕦𝕟𝕖 𝕚𝕟𝕤𝕠𝕞𝕟𝕚𝕖Où les histoires vivent. Découvrez maintenant