A Nos Âmes Écorchées

Chapitre 18

Bonsoir mes chatons, comment allez-vous aujourd'hui ?

Je n'arrive toujours pas à me dire qu'on en est déjà au chapitre 18, en seulement un mois et quelques semaines ! (Il y a encore beaucoup, beaucoup de choses à écrire et à exploiter dans cette fiction !)

J'essaie de faire au mieux d'aborder les sujets en toute subtilité (pour ne pas trop heurter la sensibilité d'entre vous), donc si jamais vous avez des questions par rapport à certains sujets, n'hésitez pas à me les poser !

Je vous souhaite à présent une très bonne lecture ! ❤️

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Suite à notre petite discussion sur le campus de l'université, avant le début de nos cours respectifs - seul à seul, loin de tout regard vicieux et malveillant -, Jeongguk et moi, nous nous étions retrouvés par la suite pour la pause méridienne, en compagnie de Yoongi et Jimin. Tout s'était parfaitement déroulé sans encombre. J'avais eu le droit à quelques questions sur comment avait été l'attente à l'hôpital, si je n'avais pas trop attendu, si je n'avais pas eu mal pendant qu'on me faisait les points de suture, leur ayant répondu à cette question qu'il ne m'avait pas anesthésié, par ma demande. Ce qui m'avait valu des regards étonnés et abasourdis de la part de mes amis...

Mes amis...

C'était la première fois que je disais cela, la première fois que je remplaçais mon ami - en ce qui concernait Jimin -, par mes amis. Et si j'avais dit cela à mon moi du passé, si je lui avais dit que je ne serais plus seul dans un avenir proche, il y a quelques années en arrière, il n'aurait jamais cru une seule seconde que la vie allait me mettre sur le chemin de personnes extraordinaires et qu'elle me réservait encore un tas de surprises à découvrir au fil du temps, en leur compagnie.

Toutefois, mes souvenirs du lycée ne me quittèrent pas l'esprit. J'avais beau me sentir en sécurité, me sentir accepté par mes amis, qu'il n'en restait pas moins des traces du passé, des marques de la méchanceté humaine, qu'il m'était encore difficile de croire que ça s'était réellement produit.

Mes amis... Jeongguk était loin d'être un simple ami à mes yeux, et j'en prenais de plus en plus conscience, en passant du temps à ses côtés, en sa présence qui m'était tellement bénéfique pour mon mental et pour les maux de mon cœur.

Je lui plaisais, et il me plaisait, c'était inévitablement réciproque. Alors, qu'est-ce qui pourrait nous empêcher d'écrire une nouvelle histoire ensemble ? Qu'est-ce qui faisait que j'étais terrifié à l'idée de commencer une nouvelle aventure avec un autre homme ?

Lui.

Changkyun, qui fut mon « premier amour » de lycée, mais pas mon premier coup de foudre. Si je pouvais en faire la différence sans aucun problème, c'est que j'avais lu assez de livres qui exploitaient l'amour sous toutes ses formes, sur les sentiments, sur les échanges amoureux, les peines et les souffrances qu'il pouvait endurer, que je savais dorénavant à cent pour cent, que ce n'était pas un coup de foudre que j'avais eu pour lui, et encore moins... de l'amour.

Je vous avais parlé brièvement de lui jusqu'à présent, avec quelques bribes de souvenirs qui concernaient des événements auxquels j'étais à nouveau confronté, d'une différente manière cela dit, mais qui faisaient tout de même référence au sexe, à la sexualité dont j'avais maintenant, au jour d'aujourd'hui, un rapport très compliqué vis-à-vis de mon corps et de l'image que je renvoyais de moi-même. Il y a tant de choses à découvrir sur comment se passait ma relation avec Changkyun, tant de choses à savoir sur le pourquoi du comment je ne me sentais pas encore prêt à me remettre en couple, à tenter une nouvelle histoire aux pages blanches et sans écrits avec Jeongguk.