Introduction

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2022.

Je m'appelle Thierry, j'ai cinquante trois ans.
Je vais vous raconter l'année folle de mes vingt ans en 1989, et ma toute première voiture, une deux chevaux (2cv Citroën) bleue ciel.

À cette époque, en 1989, nous faisions à peu près tout ce que nous voulions. Sortir avec les copains et les copines, aller danser dans les bals de village, les discothèques, boire un coup dans les cafés, conduire et rouler jusqu'au bout de la nuit avec de la bonne musique entraînante, et se soucier de rien d'autre.

C'était ça nos années folles de jeunes adultes à cette période. Pas de téléphone portable pour être joint, pas de compte à rendre, sauf quelquefois où les parents montraient leur autorité.

J'ai une bande d'amis d'enfance, garçons et filles avec qui je fais la fête. J'habite une toute petite commune de quatre cents habitants dans le sud-ouest de la France près de Carcassonne. L'été nous nous retrouvions toujours le soir au cœur du village sur les marches de l'école. C'est là que nous refaisions le monde, que nous discutions de ce que nous prévoyons de faire ou pas.

Nous les avons usées ces marches. Ici il s'en est passé des choses, des discussions de tous genres, des rencontres.

Le sujet noir sur lequel nous étions tous unanime car il frappait très fort notre jeunesse c'était de s'opposer à la drogue. Nous étions fermement opposé à ne jamais y toucher et a la faire rentrer. Quelques villages voisins étaient malheureusement touchés. Comme la majorité des jeunes nous buvions. Parfois à la limite, mais nous étions nombreux et celui qui avait bu ne prenait pas le volant.

Là où les choses se sont un peu corsées, c'est lorsque nous avons eu le permis de conduire. Et plus les garçons que les filles, qui elles roulaient plus prudemment. Nous nous étions en mode "tête brûlée", "cerveau débranché", limite irresponsables parfois. Heureusement qu'il nous ait rien arrivé de grave. Nous devions avoir un ange avec nous. Ce n'était pas tout le temps le cas, car en se déplaçant à des bals d'été de villages, nous voyons quelquefois des accidents, parfois hélas mortels. On les aprennait par nos parents le lendemain. Avec une petite piqûre de rappel qui vient nous rappeler qu'il fait être prudent. Cela ne suffit pas.

C'était donc une période étrange mes vingt ans, mais belle. Celle où j'étais amoureux et je me croyais plus fort que tout le monde. Je voulais épatais la galerie, en mettre plein la vue aux copains. Parfois on se lançait des défis à la con qui aurait pu nous coûter très cher.
Devant nos copines ont montré plus souvent nos muscles que notre cerveau.
Fort heureusement il nous arrivait aussi d'être sage. C'était notre côté mi ange mi démon, le ying et le yang.

Ce qui m'a le plus marqué à cette période, c'est l'auto-stoppeuse que nous avions pris en stop un jour où nous partions à la mer mes quatre copains et mon jeune puceau de frère de quinze ans Sébastien. Quand j'y repense trente-trois ans plus tard j'en suis toujours sur le cul !

l'insouciance de notre jeunesse du haut de nos vingt ans nous rend fort et immortel.

L'auto-stoppeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant