12 | Confrontation

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TW : Violence



PDV de Bucky :

Nat - Quoi ?

Ambre soupira, elle semblait détester de se répeter.

Ambre - Écho veut nous voir tous.

Steve - Il y a quelque chose d'autre sur le mot ?

La jeune femme donna le mot à Steve.

Ambre - La date, l'heure et le lieu.

Steve fronça les sourcils. L'air était chargé de tension.

Steve - C'est ce soir.

Sam - On ne compte pas y aller quand même ?

Nat - On a pas le choix.

Ambre croisa les bras sur sa poitrine, attendant la réponse du Captain.

Sam - Vous savez que c'est un piège quand même ?

Steve - Évidemment.

Une pause. Il passa la main dans ses cheveux.

Steve - Mais c'est la seule solution pour qu'on puisse avancer. On est au point mort alors qu' Écho enchaine les attaques.

Sam - On doit se préparer.

Ambre - On ne peut pas.

Tout les regards se tournèrent vers elle.

Sam - Comment ça ?

Elle fit basculer le poids de son corps sur une jambe.

Ambre - On va se retrouver face à Écho, dans un endroit qu'ils ont choisit. On ne connaîtra pas le terrain. La seule chose qu'on peut faire c'est repérer les sorties une fois sur place.

Nat - Tu penses comme une espionne.

Elle renversa légèrement la tête et souria du coin de la bouche.

Ambre - Je peux me montrer utile des fois.

Je crois que c'était la première fois qu'elle faisait une remarque non-cinglante. Ou peut-être était-ce parce qu'elle ne m'était pas destinée.

Steve lui fit un sourire sincère d'une manière de dire "tu n'as même pas idée". Je levai les yeux au ciel.

Ambre - Il y a une petite cour juste derrière la cabane. On peut s'entraîner là cette après-midi.

Sam - Tu veux nous fatiguer avant qu'on aille en enfer ?

Ambre - Non.

La jeune femme haussa les épaules.

Ambre - Juste vous remettre en forme.

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PDV d'Ambre :

Nous étions à présent dans la petite cour derrière la cabane. Le ciel était couvert, et je voyais que les autres ressentaient le froid du mois de décembre. Je ne le ressentais pas.

Steve montait la garde un peu plus loin pendant que nous nous échauffions. Je lui avais dit que ce n'était pas la peine, que personne ne nous trouverait ici mais ses yeux bleus m'avaient montré qu'il ressentait ce besoin. De nous protéger.

Je savais qu'il se sentait coupable de tout ce qui était arrivé, et la seule chose qui semblait lui redonner le sourire était la présence de James. Je me demandait constamment ce qu'ils avaient pu vivre dans les années 40 pour qu'ils aient ce lien.

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