Chapitre 9: Enfin Prête

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Quelques mois plus tard, pendant que nous poursuivions notre relation en cachette, ceci à cause du règlement intérieur qui interdisait les relations entre étudiants, professeurs et tous les membres de l'administration.

Nous nous voyions toujours chez lui, pour plus de discrétion. Il me donna un double des clés pour que je puisse y avoir accès quand je le souhaitais. Je me sentais comme dans un rêve. Tellement que j'ai pensé qu'il était enfin temps pour nous de passer à l'acte.

Il ne m'avait jamais mis la pression pour ça. Il m'avait dit « ta présence seule me suffit. Je ne veux pas que tu penses que je suis avec toi juste pour ça. Alors prend tout le temps qu'il te faudra. Pour me faire confiance et décider si oui ou non tu veux que nous soyiions intime. Je me préserverais pour toi, et attendrais patiemment que tu sois prête. »

Ce discours m'avait vraiment ému car il semblait sincère. Mais vous connaissez les femmes. On aime aller au bout des choses pour confirmer les dires des hommes. Nous savons toutes que ces derniers sont de gros menteurs.

J'ai appris de lui au cours de ces mois qu'il avait un fils avec une française et que ce dernier y résidait avec sa mère. Il avait prévu d'aller le voir pendant les vacances et avait émis l'envie de m'avoir à ses côtés lors de ce voyage.

L'anonymité de notre relation n'allait pas rendre cette tâche facile, mais étant donné que mes parents m'envoyaient parfois en vacances en France, cela ne devait pas être trop difficile pour moi d'y aller. Je ne pourrais juste pas y aller avec lui.

Il ne cessa de me rassurer en me disant qu'on trouverait certainement une solution.

Le soir où j'avais décidé d'enfin passer à l'acte, Carl revenait de voyage. Il avait été appelé comme intervenant lors d'un séminaire à Yaoundé. Je lui avais dit qu'une belle surprise l'attendrait. J'avais demandé la permission à mes parents de dormir chez Teresa en inventant un soi-disant exposé à préparer pour le lendemain.

J'ai donné l'ordre à la dame de ménage de Carl de ne pas faire la cuisine, mais juste de me préparer les ingrédients dont j'aurais besoin pour lui confectionner un bon plat.

Le soir tombé, j'ai commencé à me préparer à l'accueillir. Epilation, bain chaud et très parfumé, tenu sexy et maquillage léger.

Lorsque j'entendis sa voiture traverser le portail, je me suis précipitée d'entrer à la cuisine pour lui réchauffer sa nourriture et mettre la table. Dès qu'il entra dans la maison, il remarqua immédiatement l'odeur de nourriture répandue dans la cuisine.

« Pourquoi ça sent comme mon repas préféré ici comme ca ? » S'interrogea t'il alors qu'il refermait la porte derrière lui. Il n'avait pas encore remarqué ma présence dans la cuisine. Mon commentaire le fit sursauter légèrement.

« J'ai simplement voulu te faire plaisir mon cœur »             ai-je dit d'une voix suave.

-Bonsoir ma fleur. Je suis super content de te voir. Mmmm tu es si sexy... Viens me faire un gros câlin. Je me suis avancée lentement vers lui, posa ma main délicatement sur sa nuque et l'embrassa tendrement. Il me pris dans ses bras et se mis à me caresser tout le corp à travers ma combinaison. J'étais vêtu d'une nuisette en soi et dentelle, accompagnée de son peignoir assorti, qu'il ne tarda pas à m'enlever.

-Doucement beau gosse. Ai-je dit en le repoussant légèrement. Tu ne veux pas diner d'abord ?

Je me suis éloignée de lui pour arrêter le feu qui était encore allumé sous la marmite de Ndolè crevette viande que j'avais confectionné avec amour pour lui.

Carl me suivi comme un gentil toutou, me retourna vers lui et m'embrassa à nouveau. Il m'éloigna de la cuisinière et me dirigea lentement vers la table de la table de salle à manger où il me posa ensuite avec prévenance, en s'assurant qu'il n'y avait rien qui nous ferait obstacle. Il fit descendre lentement les brettèles de ma nuisette, ce qui fit apparaitre face à lui ma poitrine qui ne demandait qu'à être visité par sa bouche. Il m'embrassa dans le cou tout en laissant ses mains se balader entre mes jambes. Je ne portais pas de petite culotte et il sentit ma vulve aussitôt qu'il posa les doigts sur mon sexe.

Monsieur FEUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant