Chapitre 8: La Fissure

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Lorsque mon cours fût terminé, je dis aurevoir à Harry et Teresa en leur précisant que je rentrais avec Carl. Harry s'exclama à nouveau « ikii ! l'amour est mou ».

- Tu sais Harry? Parfois je me demande si tu es gay. Tu as souvent de ces expressions !

-Je ne saurais l'être femme. Bien trop de belle femme en ce monde pour que je me reconvertisse en cette espèce humaine à laquelle vous me confondez.

-Bla bla bla... Ciao Teresa.

-Ciao Bella. On se call tout à l'heure. Je veux tout savoir. Répondit-elle.

-Mouais... on verra. Aurevoir Harry !

-Aurevoir femme. Répondit-il.

-Tu as intérêt à me raconter ma petite. Retorqua Teresa.

-Je ne raconterais quelque chose que s'il y a quelque chose à raconter.

-Connaissant le peu que je sais de ce Carl, il y'aura forcément un truc. Il est d'abord trop charismatique.

-Bon je vous laisse. Byeee.

« Bye » ont-ils répondus en chœur.

Je sortie de la salle de classe et me dirigea vers le hall d'accueil. Je lui fis un texto, une fois arrivée en bas. « T'as fini ? »

-Ouais. C'est toi que j'attendais. Je suis garé au bout de la rue là. Retrouve-moi là.

Je sortie aussi tôt pour aller le rejoindre.

Lorsque j'entrai dans sa voiture il y'avait une chanson de Richard Bona qui passait – Muntula Moto. Cela lui fit gagner des points, car c'était une de mes chansons préférées.

-Bonsoir ma belle.

-Bonsoir.

-Alors comment tu vas ?

-Je vais bien merci. Et toi ?

-Ça ne va pas fort. Ça va mieux maintenant que tu es près de moi mais je veux comprendre ce qui s'est passé hier soir. C'était quoi ça ?

-Tu vas vraiment me demander ça ?

-Tu penses vraiment que je t'ai fait poiroter délibérément ?

-Ah non ?

-Non.

-C'était quoi alors ? Je pensais que tu aurais terminé avec tes séances plus tôt. C'est toi qui m'as donné ce rendez-vous. As-tu oublié ?

-Non ma belle. Je n'ai pas oublié. Mais tu sais, je fais un métier très délicat. Et si j'ai des patients qui souhaitent me rencontrer je me dois de leur accorder du temps. On ne sait jamais vraiment par quel tourment les gens peuvent passer. Je vais te faire une confession. C'est l'une des raisons qui a causé mon retour au Cameroun. Hors-mis le fait que je veuille mettre mes compétence au service de mon pays. C'est un gros sentiment de culpabilité qui m'a fait revenir.

-Ah ouais ? Pourquoi ? Que s'est-il passé ?

-D'abord je vais te demander de ne pas en parler car c'est la première fois que je m'ouvre à ce sujet. Je préfère généralement rester sur mon discours de retour pour servir mon pays. Je peux compter sur ta discrétion ?

-Ouais. Promis

-On peut s'asseoir quelque part pour en discuter stp ?

Promis je ne serais pas long. Je sais que tu dois rentrer tôt.

-Hummm... Toi hein... D'accord.

-On va au pub où on s'est rencontré ?

-Sans souci.

Monsieur FEUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant