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J'ai déposé une compresse humide au niveau de son front, et un second au niveau de sa cage thoracique.
Des compresses imbibées d'eau tiède.
Elle s'est mise à pleurer au milieu de la nuit, et en prenant sa température je l'ai trouvé assez brûlante.
38,5 de fièvre.
Elle m'a l'air bien enrhumée vu comme ses pleurs raisonnent différemment.
Je lui ai fait avalé le contenu de la seringue de Doliprane, lui ai lavé les narines.
Et j'ai pris le soin de la déshabiller pour ne pas qu'elle étouffe puisqu'elle commence déjà à transpirer.
Elle murmure des petits "papa" entre chaque pleurs en s'agrippant à mon doigt.
J'admets que je ne sais pas quoi faire. Non pas que ça n'est jamais arrivé, loin de là.
Je réagis souvent de cette manière quand elle est dans cet état. Je m'inquiète, en fait.
Je me contente de la rassurer en lui disant que ça va aller. Que les pleurs ne vont qu'accentuer ses douleurs.
Mais c'est plus facile à dire qu'à faire on dirait. Parce que dès qu'elle tente de se calmer elle se remet à hurler de plus belle.
Elle se tortille sur elle-même comme si son ventre lui cause des douleurs particulières.
Et plus elle bouge, plus mon cœur saute.
- Pourquoi elle bouge comme ça ? Elle va se faire mal frère je comprends pas.
Monika - Keohn doucement ça sert à rien de hausser le ton. Je pense qu'il faut qu'on aille aux urgences, j'ai l'impression que c'est au niveau de l'estomac qu'elle a réellement mal.
Je fronce les sourcils.
- Non j'ai palpé son ventre déjà et elle a pas eu mal.
Monika - Non ce sont ses jambes que tu as palpé et non son ventre. Quand t'es stressé tu fais tout de travers alors si tu tiens à te charger d'elle reprends toi s'il te plaît.
Elle relève mon visage en portant doucement l'enfant.
Monika - Ça va, c'est une enfant les fièvres sont fréquentes à leur âge. C'est toi-même qui me l'a dit alors ressaisis-toi et écoute ses pleurs.
