Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
_
Elle marche devant moi en tenant fermement une pile de dossiers contre elle.
A. Afriye - Le procureur et moi aimerions que vous vous sentiez écoutés, raison pour laquelle nous nous montrons à l'écoute et vous montrons notre soutien vis-à-vis de la situation.
Elle ouvre une porte au bout du couloir à l'aide de son badge puis elle me fait signe de passer.
Je l'ai remercie en la franchissant, et elle est passée juste après moi en laissant la porte se refermer juste derrière nous.
A. Afriye - Et puis ça va peut-être paraître déplacé mais je l'appréciais bien Hakeen. C'était mon chouchou de la fratrie.
Elle passe de nouveau devant moi pour prendre le couloir de droite,
et je la suis. Silencieusement.
Elle est passée entre le portes coulissantes après qu'elles se soient ouvertes et m'a invité à la suivre.
Alors je l'ai fait et elle m'a guidé jusqu'au parking de cet immense cabinet.
Ses pas sont réguliers, et sa démarche m'a l'air tout aussi travaillée que naturelle.
Dans le sens où j'arrive à sentir qu'elle a été formée pour marcher en ligne droite, toujours en regardant face à elle.
Mais d'un autre côté,
au vue des mouvements réguliers de ses hanches,
je me dis que cela peut tout à fait être sa démarche habituelle.
Elle met en valeur sa personne et la trajectoire curviligne de son corps.
Elle dégage une confiance en elle-même rien qu'à sa façon de se tenir et de s'exprimer.
Elle se tient droite, le regard perçant et la voix portante. Telle une policière.
Je l'ai regardé passer sa main sur ses cheveux pour ajuster le plaquage sur le côté gauche,
puis passer cette même main dans la poche arrière de son uniforme,
toujours en regardant droit devant elle et en marchant en direction de mon frère,
adossé contre la portière de sa voiture.
J'ai levé la tête en sa direction en constatant qu'un sourire se forme sur son sale visage.
Puis il a croisé ses bras contre son torse en haussant le sourcil, tout juste avant que la jeune femme n'arrive à son niveau.
Jaden - Keohn tu me ramènes les keufs maintenant ? J'ai toujours su que tu m'aimais pas t'façon.
