Étant plus jeune, j'ai fahi me noyer dans le cour d'eau traversant mon village natal. Je n'avait que cinq ans, mais je m'en souviens très bien. Je voyais les bulles d'air qui sortaient de ma bouche briller grâce au soleil se reflétant dans l'eau. Ce jour là, je me suis vu mourir.
J'étais émerveillé par la beauté de ce que je voyais. J'étais prête à y laisser la vie. J'ai donc fermé les yeux.
Et ensuite, un garçon de mon âge a plongé. Il m'a enlacé et sorti de l'eau. Du moins, c'est ce qu'on m'a toujours raconté.
Le seul souvenir que j'ai de lui, c'est sa veste. Il l'avait placé sur mes épaules pour que je n'attrape pas froid. Et depuis, je la garde toujours. Je ne la porte malheureusement plus -ayant grandi.
Aujourd'hui, je suis responsable, je sais nagé et je travaille sur un marché dans une grande contré. Je me rends également au bord d'un point d'eau tous les samedi -jour de l'accident- espérant peut être un jour le revoir.
Malgré la grandeur des lieux, mes clients sont des habitués. Je sers les personnes les plus modestes d'ici. Mon stand ne se fait remarquer ni pour sa grandeur, ni pour ses légumes beaux et variés. Bien au contraire. Mais les choses me conviennent ainsi.
J'aime être une femme indépendante à une époque où le roi règne, protégé par ses chevaliers et où les femmes ne sont vu que comme un un corps qui peut enfanter.
Alors que sur le marché, les personnes se succèdent, à cette heure, mon emplacement n'est pas prisé. J'ai mes habitués et je sais que ceux-ci n'arriveront pas maintenant ou alors, sont déjà venu.
Je met donc un peu d'ordre sur mon étale, quand une voix grave retenti :
- Je vais vous prendre des tomates.
Mon regard se lève, d'abord incertaine que l'on s'adresse bien à moi.
Devant moi, un homme grand, aux longs cheveux rosé attaché en une queue de cheval se tient. Je ne l'avait jamais vu a part avant. Et vu son accoutrement, il aurait mieux fait d'aller voir plus loin, les articles plus prisés. En effet, il a la tenue de tous les chevaliers que l'on peut apercevoir dans les rues.
- Bonjour, combien vous en faut-il ?
Qu'importe, je reste professionnel.
- Euh... Je dirais peut être une dizaine.
Son hésitation est très facilement remarquable et elle est pour le moins amusante.
- Dites moi messire, je ne vous est jamais vu. Seriez-vous nouveau sur ces terres ?
- A vrai dire, oui et non. Je ne suis ici que depuis un mois.
Un de mes sourcils se hausse. Je suis étonnée par sa remarque.
- J'ai une cliente qui est arrivé il n'y a pas plus d'un mois elle aussi. Mes mains emballent sa commande en même temps que je parle. Est-ce que pas hasard, elle serait votre compagne ?
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Recueil d'anime x Reader
FanfictionCommandes ouvertes Parfois on trouve des liens et on devient juste parano, et parfois, le monde est juste petit. Je ferai plonger vos personnages préférés dans d'autres mondes, pour des histoires inédites. Je tenterai de retranscrire de belles histo...