Commandes ouvertes
Parfois on trouve des liens et on devient juste parano, et parfois, le monde est juste petit. Je ferai plonger vos personnages préférés dans d'autres mondes, pour des histoires inédites.
Je tenterai de retranscrire de belles histo...
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La pire partie de mon métier est sans doute lorsque je me sens obligé de devoir convoquer les parents en personne. L'avantage avec le niveau de classe que j'ai, c'est que les parents sont facilement accessible à la sortie. Mais lui, je ne l'ai jamais vue. Son enfant rentre tous les jours seul chez lui.
Lorsque Megumi a commencé à montrer des signes de manque d'affection, je me suis inquiété. Notamment le jour où pour la fête des mère, malgré le fait que je lui ai expliqué qu'il pouvait donner le cadeau que nous avions fait en classe à quelqu'un qu'il aimait même si ce n'était pas sa mère, il m'a offert son pot à crayon soigneusement décoré, j'ai commencé à le surveiller.
Mais j'ai réellement décidé d'agir lorsque j'ai appris qu'il a frappé ses camarades. Il n'est pas un petit garçon de nature à faire du mal sans raison, et je me fiche de savoir pourquoi il a agit de la sorte.
Tout ce que j'ai compris, c'est qu'il avait besoin d'aide, et tout commence dans le foyer.
Seulement, je ne m'attendais pas à finir face à un homme dont un seul de ses pectoraux doit faire la taille de ma tête. Son fils est son portrait craché, mais ils n'ont pas la même aura. Megumi est encore un enfant pur et innocent, alors que le visage qu'arbore son père laisse imaginer qu'il a eu affaire à plus intimidant que moi.
Mais je fais fi de son attitude, et me contente d'exposer le problème.
- Si je vous ai convoqué aujourd'hui, c'est parce que...
- Oui, je sais, Megumi s'est battu. Ca ne recommencera plus.
Je suis stupéfaite par son maque de respect, il se fiche éperdument de ce que je peux lui dire.
- A vrai dire, je ne doute pas que Megumi ne frappera plus ses camarades, ce que je voulais avant tout...
- Super dans ce cas, je sais qu'il est bon partout, ça va continuer comme ça, pas d'inquiétude à avoir.
Sans que je n'ai pu exposer mes propos, l'homme se lève, et commence à prendre sa veste pour s'en aller.
Je n'en reviens pas qu'il ait aussi peu envie d'être ici. Je comprend qu'il n'attend qu'une chose, c'est de pouvoir rentrer chez lui. Mais je ne le laisserai pas faire aussi facilement. Il confirme mon intuition sur le fait que quelque chose cloche.
