Passionnante Alchimie

Chapitre 7 Confrontation

C'est de nouveau moi 😊

J'espère que le chapitre 6 vous a plu ?
Je pense que celui ci vous plaira enfin... Un peu 😅😂

Bonne lecture à vous !

N'oubliez pas de me dire ce que vous en avez pensé en me laissant un petit com et n'oubliez pas de cliquer sur la petite étoile 🌟 et de vous abonner 😊😊😊

************

Célia

Je suis sûrement en train de tout gâcher, mais mettre le plus de distance entre lui et moi est la seule chose à laquelle je peux penser.

J’arrive à mon casier et commence à défaire les première pression de mon uniforme quand je sursaute en entendant la porte claquée !

… : Tu te fous de ma gueule ?! Tu te fous de ma gueule ?!! 

Théo est en rage, je l’ai rarerement vu dans cet état…

Théo : De quel droit tu te permets de me parler comme ça ? De me parler comme ça, devant ma brigade ?! 

Célia : Pardon ?!! Et toi, de quel droit tu me parles comme ça ? 

Théo : Je suis ton Chef !! 

Célia : Donc sous prétexte que tu es mon chef, tu dois me manquer de respect ?! Manquer de respect à ta brigade ?! 

Théo : Tu n’as pas à discuter mes ordres, tu n’as pas à me reprendre devant ma brigade ! Pour qui tu te prends ?! 

Célia : Et toi, pour qui tu te prends ? Tu sais que les autres te craignent ? Qu’ils t’appellent le tyran ?! Je ne voulais pas les croire, mais je ne te reconnait pas ! Qui es tu ?! 

Je vois le visage de Théo se figer au fur et à mesure de mes mots, jusqu’à mes dernières paroles, où un sourire mauvais arrive à ses lèvres.

Théo : Qui je suis ? Tiens, c’est drôle que tu poses cette question…Qui je suis ? Peut être le résultat de ce que mon père et toi avez créé!

Célia : Théo, je suis désolée…

Théo : Garde tes excuses, j’en veux pas! Tu veux savoir qui je suis. Mais toi...Où étais tu ? Où étais tu, quand je t’envoyais des messages? Où étais tu quand je t’appelais ? Ou pire, où étais tu quand je tambourinais à ta porte en te suppliant de m’ouvrir? hein, où étais tu?! 

La voix de Théo s’éraille et je comprends que ma peur l'a brisé, je l’ai brisé…

Célia : Derrière la porte…Ce jour là, j’étais derrière la porte en train de me persuader que je faisais ce qu’il fallait.

Théo : Ce qu’il fallait ?! 

Mes mots ne lui ont pas plu, je le sens, je vois son regard se durcir à nouveau.

Théo : Tu sais ce qu’il fallait que tu fasses ? Que tu sois là pour moi ! Que tu me soutiennes ! Tu m’as quitté ! Tu m'as abandonné au moment où j’avais le plus besoin de toi ! 

Il a raison, mais ses mots m’énervent, lui non plus n’a pas été là…

Célia : Toi aussi tu n’as pas été là pour moi, je te signale ! 
Tu as soutenu ta sœur ! 

Théo : Et c’est reparti ! 

Célia : Oui Théo ! C’est reparti ! Parce que le problème est toujours venu de là ! Tu as toujours plus soutenu ta famille plutôt que moi ! 

Théo : C’est ma famille, putain !

Célia : Ah ta phrase préférée ! Mais j’étais censé être la femme que tu aimais ! Je ne te demandais pas de choisir, juste de me soutenir, d’être de mon côté parfois, de remettre ta sœur à sa place ! Mais tu ne le faisais jamais ! Sauf quand ça te concernait directement.

Théo : Ça a été plus fort que toi hein, t'as pas pu t’empêcher de revenir me faire chier ! 

Sur ces mots, je me retrouve plaquée contre mon casier, sa bouche sur la mienne et ses mains arrachant les pressions de ma veste.

Ses gestes sont durs, je peux sentir sa rage. 
Il m’embrasse encore et encore, ses mains sont partout sur moi, je perds pied, il n’y a plus que lui et moi, tout le reste ne compte plus. 

Il est encore là, mon Théo, l’homme que j’aime est encore là. 
Je le rapproche de moi et glisse mes mains dans ses cheveux, qu’est ce que ça m’a manqué la sensation de ses boucles entre mes doigts. 

Il délaisse mes lèvres et trace une ligne jusqu’à mon cou. 
Je lâche un gemissement sous l’effet du plaisir. 

Quand soudain je sens le corps de Théo se raidir et s’éloigner de moi.

Célia : Théo…

Théo : On aurait jamais du faire ça. Je suis désolé, je n’aurais pas dû t’embrasser.

Célia : Théo..

Théo : Non ! Toi et moi c’est terminé! Ce baiser était une erreur qui ne voulait rien dire. Je suis avec Vic maintenant, je suis passé à autre chose. Tu devrais en faire autant…

Je regarde Théo partir, je me retrouve seule les cheveux en bataille, à moitié déshabillée mais surtout le cœur brisé