Chapitre 8 Résignation

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Salut à tous !!!

J'espère que le chapitre précédent vous a plu ?
Pour celui ci, je pense que vous allez me détester 😅😅😅 mais la team Thelia aime la difficulté avant les beaux jours non ? 😅😂

Je vous laisse avec le chapitre 8 en espérant qu'il vous plaise quand même et je vous dis à lundi pour le prochain chapitre 🙂

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Le lendemain – dans les vestiaires 


Hortense : Il a fait quoi ?! 

Eliott : Wouah !

Célia : Chhuuuttt !!! 

Hortense : C’est bon y a personne à part nous hein.

Eliott : C’est caliente ! 

Célia : Caliente de rien du tout… Il m’a dit de passer à autre chose… 

Hortense : Mais c’est rien ça !!

Eliott : C’est vrai ! Le mec il t’a embrassé ! 

Hortense : Il t'a même plaquer contre les casiers ! Ses mots ne veulent rien dire ! 

J’entends des voix qui arrivent près des vestiaires.

Célia : Chuuut, je crois que quelqu’un arrive s’il vous plaît…

Eliott : Ok on arrête 

Hortense : Bouche cousue.

…. : Non mais le cours avec Guinot, flemme…

… : M’en parles pas… Et on parle de celui de Landiras ? 

A leur voix, je reconnais Billie et Vic, elles ne savent pas qu’on est là comme nos casiers nous cache d’elles.

Billie : Oui j’avoue ! Enfin celle qui me fait flipper ça reste la chef Armand ! 

Vic : C’est sûr qu’elle est pas commode…

Billie : Putain meuf c’est quoi ça ?!

Vic : De quoi ? 

Billie : Bah les petits bleus que tu as sur la hanche ? 

J’entends Vic glousser…

Vic : Oh ça, c’est Théo…

Billie : Théo ? Comment ça ? 

Vic : Oh bah hier soir il est arrivé, j’ai rien compris qu’il m’a plaquée contre le mur… Wouah ! Ça n’a jamais été comme ça c’était torride, bestial.

Je sens les regards de Hortense et Eliott, mais je n’y fais pas attention. 
La seule chose qui tourne en boucle dans ma tête ce sont ses mots...

Je sens littéralement mon cœur se briser… Je prends sur moi pour ne pas m’effondrer en larmes alors qu’elles sont là..

Billie : La vache ! Je suis jalouse ! 

Vic : Tu peux ! Y’avait de quoi !

Billie : Aller en route dévergondée !


Elles partent en rigolant…

Hortense : Célia…

Éliott : Ma puce…

Je ne peux pas, je m’écroule dans leur bras en pleurs…

Célia : Je peux plus, c’est fini, pendant que je me repassais la scène en boucle lui, il couchait avec elle…

Eliott : Écoute… je sais que ça te fait très mal mais…

Hortense : Mais elle a dit qu’ils n’avaient jamais fait l’amour comme ça ! C’est sûrement lié à toi non ? 

Éliott : C’est clairement lié à toi ! 

Je reste un long moment dans leur bras, incapable de parler.
Le reste de la journée est très flou pour moi. 

Comme si j’avais été anesthésiée, que mon esprit avait quitté mon corps, je fais les choses par automatisme mais sans réellement être là. 

J’ai cru un moment sentir le regard de Théo mais je n’en suis pas si sûre, et puis qu’est ce que cela pourrait changer de toute façon.. 

En fin d’après midi, je sus ce que je devais faire. 
Alors quand je passe devant la cuisine et que je le vois seul, ma décision est prise.

Célia : Hey…

Les yeux de Théo se durcirent.

Théo : Célia...

Célia : Non ne dis rien, écoute, je viens en paix d’accord. Je veux juste que tu écoutes ce que j’ai à te dire et après je te laisse tranquille, promis.

Théo me fait signe de continuer .

Célia : Voilà, je voulais m’excuser pour ce qui s’est passé à Paris…Pour ne pas avoir répondu à tes appels et tes SMS mais surtout pour t’avoir laissé derrière la porte.

Théo : Célia je t’ai dit que…

Célia : S’il te plaît, laisses moi finir… J’ai essayé de me persuader que je revenais principalement pour mon diplôme et que rien d’autre ne comptait mais c’est faux…Si je suis revenue c’est en grande partie pour toi. Mais ne t’inquiètes pas, j’ai compris maintenant, je vais te laisser faire ta vie.

Je sens mon cœur se briser au fur et à mesure que je lui dis ce que j’ai sur le cœur et je vois la mâchoire de Théo se crisper.

Théo : Comment ça ? 

Célia : Tu m’as demandé d’aller de l’avant, de passer à autre chose…Ça va être horrible mais si c’est ce que tu veux…Je…

Les mots sont tellement durs à prononcer, cela m’arrache le cœur, mais je dois le laisser partir, alors les larmes yeux et le cœur au bord des lèvres je lui dis.

Célia : Je vais t’oublier Théo, si c’est vraiment ce que tu veux, je vais le faire….

N’etant plus assez forte pour soutenir son regard je préfère couper court.

Célia : Soit heureux Théo, vraiment.


En partant je crois voir les mains de Théo s’accrocher au plan de travail mais je n’y prête pas attention. 

Même si cela me crève le cœur, je suis bien décidée à avancer sans Théo Teyssier dans ma vie.

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