XIII. Enfin

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Ces quelques jours en compagnie de ma famille m'ont été idéals. Michael m'a beaucoup aidé sur ma situation avec Lando. Et je suis sûre que je devais lui parler dès le moment où je le voyais, je n'avais pas le droit de me désister. J'ai dû prendre l'avion en direction de l'Espagne de nuit, j'avais laissé un mot sur la table pour que mes parents le voient à leurs réveilles. Le vol est passé très vite. Personne ne m'a reconnu, ou bien je ne l'ai juste pas remarqué. J'avais hâte de revoir mes amis. J'appréhendais de voir Lando, je l'avais promis à mon parrain. Cette appréhension fut de courte durée puisque ce dernier était, au même moment, dans le même aéroport.

- « Hey, tu m'avais vraiment manqué. Je peux te parler ? » ai-je proposé, ma voix tremblait légèrement. Et si je me faisait de faux espoirs ? Lando m'a coupé de mes pensées : « Ouais carrément on pourra en parler dans ma voiture si tu veux. » Je ne lui avais même pas dit si c'était privé, important, ou je ne sais quoi, il avait agi comme si il le savait déjà. Une fois dans la voiture je n'osais plus laissé sortir un seul mot de ma bouche.

- « Alors Amalia, dis-moi qu'es-ce qu'il se passe ? »

Je bégayais, c'était horrible. Mais Lando pris ma main pour me rassurer de lui-même, quelle sensation étrange, j'ai donc recommencé : « Et bien Lando, j'ai parlé à quelqu'un pendant mes jours d'absence sur nous enfin ne vas pas croire qu'il y a un nous mais enfin tu vois cette relation plus qu'ambiguë j'étais perdue et je crois que je-» Lando me stoppa net dans ma phrase : « Je sais, ça se voit, moi aussi. » Je n'avais pas tout compris et ça se voyait sur mon visage, Lando était si sérieux pendant cet instant, mais il a de suite tout gâché en explosant de rires.

- « Écoutes Amalia, je sais pas pour toi, mais moi j'ai des sentiments pour toi, en vrai je sais presque rien sur ce que toi t'en penses, mais je t'ai coupé parce que pour toi parlé était un supplice donc maintenant que tu sais ce que moi je pense, vas-y »

J'étais bouche-bée, ce n'était donc pas un jeux pour lui, à vrai dire c'était évident, je me mentais juste à moi-même. Puis après bien 5 minutes de silence, j'ai pu lâché un petit, très petit, moi aussi à Lando. Puis en roulant il tournait la tête en ma direction, un large sourire aux lèvres.

- « Regardes la route au lieu de me regarder moi idiot. » ai-je dit en riant. Lando avait aussi ri avec moi. 

Nous sommes alors arrivés à l'hôtel, j'avais sans faire exprès, pris le même hôtel que McLaren, il devais être 3 heure du matin, et j'étais fatiguée. J'ai posé directement mes affaires et je me suis changée. Puis on toqua à la porte, je suis allée ouvrir.

- «Lando ? »

- « Euh, Amalia es-ce que je peux, enfin es-ce qu'on peut dormir ensemble ? »

- « Non. » ai-je menti en faisant mine de refermer la porte. Mais je l'ai rouvert de suite. J'ai rigolé de la tête de Lando très désorienté : « HAHA ta tête ! Allez, rentre bien-sûr qu'on peut dormir ensemble. » Lando faisait mine d'être énervé : « T'es tellement pas drôle. » Je me suis glissée sous les draps en attendant Lando, puis il est venu et m'a enveloppé de ses bras en mettant sa tête dans mon cou. Je me sentais très bien, je luttais contre le sommeil pour profiter de ce moment mais je me suis vite endormie. Je bougeais beaucoup, mais j'ai enfin pu trouver la position parfaite pour dormir sans me réveiller, j'avais la tête contre celui à mes côtés et lui m'enlaçais, il sentais toujours aussi bon.

Le matin il n'y avait personne avec moi, juste une odeur et un bruit de douche. Je ne voulais pas sortir de lit.

- « Eh ! On se réveille la feignasse. » a crié Lando.

- « Ferme la Norris » ai-je riposté en lui lançant mon coussin.

- « T'aurai pu jeter mon coussin tu sais, il était juste à côté t'aurais pas eu besoin de lever ton énorme crâne. »

- « Mais boucle la toi ! Laisse mon crâne en paix. » ai-je marmonné la tête dans le coussin de Lando. Puis je me sentais étouffée, Lando m'avait sauté dessus, les gouttes de ses cheveux encore mouillés coulaient dans ma nuque, c'était une sensation peu agréable dès le réveille. Norris m'embrassais le cou et la tête tout en me criant de me lever.

- « Mais pourquoi ? »

- « Parce qu'on est jeudi et que j'ai prévu des trucs avec toi. » Je me suis levée car Lando ne voulais pas me dire quoi avant que je sois prête. 

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