Chapitre 27

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Bonsoir mes amours ! Nouveau chapitre de WHO'S HE ❤️

J'espère que vous allez bien ? ❤️

Cette semaine je n'ai pas pu beaucoup écrire pour m'avancer sur les chapitres :( Donc vous m'excuserez mais le chapitre 28 (qui est déjà prêt !), sera posté quand j'aurais terminé d'écrire le 29 et le 30 ❤️

Je vous souhaite à présent une bonne lecture ! ❤️

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La brise fraîche de la douce saison d'automne caressait délicatement la peau de mes joues, qui rougissaient au fur et à mesure que nous nous aventurions dans le parc, situé à l'arrière de l'hôpital. C'était bien la première fois, après avoir passé deux mois et six semaines dans ma chambre en soins intensifs, que je pouvais sentir l'air frais de cette saison automnale, que j'affectionnais particulièrement. J'aimais voir la nature se dénuder sous nos yeux, pour se préparer à l'hiver imminent qui guettait sa venue avec languissement. Les feuilles des arbres et des plantes changer de couleur, pour enfiler cette robe aux nuances de teintes jaunes-orangés, avec quelques soupçons de sous-tons rougeâtres.

C'était l'une des particularités que je préférais à l'été.

Savoir que dans quelques semaines, les marchés de Noël n'allaient plus tarder à pointer le bout de leur nez, embaumant les rues du parfum des vins chauds et des chocolats débordant de chantilly, des marrons chauds, des crêpes, ainsi que des gaufres, et plus précisément, des churros qui étaient l'un de mes péchés mignons, me rendait euphorique à l'idée de m'y rendre pour dévaliser les stands, en compagnie de Jeongguk et de mes amis.

J'étais heureux, assis sur ce fauteuil roulant, à me faire promener dans le parc à l'aide de Jeongguk, qui m'avait emmitouflé sous des couches épaisses de vêtements, en plus de m'avoir mis un plaid sur les genoux, comme s'il craignait que je n'attrape froid et que je tombe malade. Chose qui était tout à fait plausible, au vu de mon système immunitaire qui n'était pas à son paroxysme.

C'est un euphémisme, n'est-ce pas ? Que j'aie pu ressentir de la joie et du bonheur, alors que quelques heures plus tôt, j'étais en train de cracher mes démons sur la personne qui n'avait jamais quitté mon chevet depuis ce fameux drame, qui venait continuellement me voir et passer toutes ses journées à me parler, à me lire des livres, à me supplier de revenir auprès de lui.

Si j'étais au courant de toutes ces choses, c'était uniquement parce que Jeongguk me les avait révélées, quelques semaines après que je me sois réveillé, et que j'étais capable de pouvoir entendre et de comprendre ce qui m'entourait.

Je radote encore sur ce qui s'est passé, mais je ne pouvais m'empêcher de m'en vouloir et de penser que c'était assez contradictoire d'espérer à présent quelque chose de la vie, d'oser croire à un avenir correct dans une situation qui était instable et incertaine, concernant ma mobilité.

J'étais tellement épris dans mes pensées, en admirant le paysage figé dans le temps, sublimé par cette légère brume qui commençait à se lever, que je n'avais pas réalisé que nous nous étions arrêtés à proximité d'un banc.

- Comment tu te sens ? dit Jeongguk sur un timbre de voix délicat, en venant m'arracher à ma rêverie. Tu n'as pas trop froid ? Si tu as besoin de quelque chose, n'hésite à me le faire savoir, s'enquit-il, en s'installant devant moi, sur le rebord du banc, avec ce sourire charmeur qui ornait ses douces lèvres, que j'avais tant dévorées, avec ce sentiment insatiable qui ne voulait plus quitter le bout de ma langue.

J'ai embrassé Jeongguk.

J'ai embrassé l'homme qui me plaisait, je l'ai entendu gémir et soupirer de plaisir contre mes lèvres, lorsque j'étais venu mordiller son muscle rosé avec tentation, et je n'aurais jamais imaginé que ça allait être la plus belle chose que je n'avais jamais entendue de toute ma vie.

A Nos Âmes Écorchées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant